« Rôle des couples inter-ethniques et islamo-chrétiens dans la construction d’un Burkina Faso de tolérance et de paix dans les diversités culturelles et religieuses ». C’est sous ce thème que l’Archidiocèse de Ouagadougou a organisé le 11 avril dernier, la deuxième édition du pèlerinage des couples islamo-chrétiens et inter-ethniques au sanctuaire marial Notre-Dame de Yagma. Plus de 400 couples ont pris part à ce rendez-vous spirituel.
Plus de 400 couples islamo-chrétiens et inter-ethniques ont répondu à l’appel du père Evêque de l’Archidiocèse de Ouagadougou, pour la deuxième édition du pèlerinage des couples islamo-chrétiens et inter-ethniques, au sanctuaire marial Notre Dame de Yagma, le 11 avril dernier. L’objectif de ce deuxième pèlerinage, selon l’Archevêque métropolitain de Ouagadougou, Cardinal Philippe Ouédraogo qui a présidé la célébration eucharistique, est de contribuer à la culture de la tolérance et de la paix au Burkina, dans ses diversités de cultures et de religions.
Le Cardinal Philippe Ouédraogo a indiqué qu’en ce deuxième dimanche de Pâques où l’Eglise Universelle célèbre la miséricorde divine, c’est l’occasion de confier tous les couples islamo-chrétiens et inter-ethniques à la miséricorde divine afin qu’ils soient de véritables familles de miséricorde, de pardon et de tolérance. Il a exhorté les pèlerins à ouvrir les portes de leurs familles au Christ ressuscité, à vivre le pardon et la miséricorde en famille à l’instar de la Sainte famille de Nazareth qui a su mettre en œuvre l’amour et la miséricorde divine.

Le métropolitain de Ouagadougou n’a pas occulté les nombreuses difficultés et crises que peuvent traverser les couples interethnique et surtout inter-religieux. Ce sont entre autres crises a-t-il fait savoir, d’hésitation et de méfiance ou de la peur de l’autre. « Si le Christ nous invite à ouvrir les portes de notre vie, c’est pour qu’il y apporte sa paix et sa joie », a laissé entendre l’Archevêque de Ouagadougou. Et l’ouverture dont il est question, a insisté l’homme de Dieu, c’est la prière en famille, afin que chacun puisse vivre pleinement sa foi. « La prière en famille est un moyen privilégié pour exprimer notre communion familiale. Cette spiritualité de la prière est aussi une spiritualité du pardon de la miséricorde », a confié le père de l’Eglise famille de Ouagadougou.
Peu avant la célébration eucharistique, des témoignages de vie de couples islamo-chrétiens et inter-ethniques ont été présentés suivis d’échanges avec le Cardinal sur les implications des mariages islamo-chrétiens et inter-ethniques et œcuméniques. La célébration s’est achevée avec la bénédiction apostolique suivie des indulgences plénières.
Kiswendsida Fidèle KONSIAMBO