L’opposition burkinabè a tenu une conférence de presse ce mardi 31 Aout 2018 dans les locaux du Chef de file de l’opposition CFOP sur les failles du code électoral notamment sur l’omission de la carte consulaire qui ne figure plus désormais parmi les documents qui serviront pour le vote des burkinabè de l’étranger.
Apres le rendez-vous manqué de la veille, c’est finalement ce mardi 31 Aout que l’opposition burkinabè a rencontré la presse afin de s’expliquer sur son refus de participer à l’adoption du projet de loi portant sur le code électoral. En effet, l’opposition ne comprend pas pourquoi la carte consulaire ne figure plus parmi les documents qui serviront aux Burkinabè de l’étranger de voter.
Ce document qui pourtant a été certifié par la Commission nationale et indépendante CENI comme fiable au même titre que la Carte nationale d’identité Burkinabè CNIB et le passeport. L’opposition s’appuie sur les propos de l’Ambassadeur Mahamadou Zongo qui a affirmé à la rencontre trimestrielle entre ambassadeur que : « la carte consulaire est biométrique et sécurisée. ». En plus il est mentionné que la carte consulaire tient lieu de CNIB. Pourquoi l’écarter parmi les documents pour les votes des burkinabè de l’Etranger ? A cela l’opposition présage des fraudes du pouvoir en place lors des prochaines élections.
En outre, l’opposition pointe du doigt le projet de loi sur le volet des lieux des opérations de votes qui devraient se dérouler dans les ambassades et les consulats. Elle s’inquiète de la capacité des représentations diplomatiques et consulaires à pouvoir recevoir les votants dans leurs enceintes. C’est au regard de ces différentes failles et du danger que cela pourrait engendrer que les groupes parlementaires de l’opposition UPC, CDP et PJRN n’ont pas participé à l’adoption du projet de loi portant sur le code électoral.
Aziz BANSE