Le Directeur général de l’Administration du territoire, Jean-Pierre Vogna, a invité lors d’un point de presse, les ONG et associations exerçant au Burkina Faso à se conformer non seulement à la législation en vigueur, mais aussi aux priorités du gouvernement dans le contexte actuel de défis sécuritaires. C’était le mardi 8 juillet 2025 à Ouagadougou.
« Dans le contexte que nous vivons, il n’y a pas de raison qu’une association ou ONG, au nom du principe de la libre association, agisse contrairement aux priorités du gouvernement. Qu’elles soient de droit national ou étranger, elles ont l’obligation de se conformer aux dispositions législatives en vigueur », a rappelé le Directeur général de l’Administration du territoire, Jean-Pierre Vogna.
Cette déclaration intervient quelques jours après la suspension de 10 associations et la révocation de 21 ONG et associations, par le ministère en charge de l’administration du territoire, de l’autorisation d’exercer au Burkina Faso.
Selon le Directeur général de l’Administration du territoire, ces décisions qui visent à assainir le milieu associatif, ont été prises à la suite de plusieurs manquements constatés sur le terrain.
A l’en croire, les ONG concernées exerçaient en toute illégalité, malgré les dispositions de l’article 28 de la loi portant liberté d’association, qui oblige toute association étrangère ayant obtenu l’autorisation d’intervenir au Burkina Faso à signer une convention d’établissement avec le gouvernement, à travers le ministère de l’Economie et des Finances.
En plus de la loi, l’arrêté autorisant une ONG à intervenir au Burkina Faso comporte la mention de cette obligation de signature de convention, laquelle doit intervenir dans un délai de trois mois, a souligné le Directeur général.
Il a précisé que la révocation de l’autorisation d’exercer pour les associations étrangères a un effet immédiat, impliquant que l’association concernée doit cesser toute activité incluse dans son programme d’activités.
M. Vogna a, pour finir, invité les responsables des organisations concernées à se conformer à la réglementation en vigueur ainsi qu’à la vision du gouvernement, traduite dans les référentiels de développement, afin de pouvoir reprendre leurs activités.
Source : Agence d’Information du Burkina (AIB)