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Suspension des activités des partis politiques au Mali : L’ONU exhorte le gouvernement à abroger ”immédiatement” le décret

Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a demandé jeudi aux autorités de la transition du Mali « d’abroger immédiatement », la suspension des activités des partis politiques.

« Nous sommes profondément préoccupés par le décret suspendant les activités des partis politiques et autres associations civiques », a déclaré l’instance onusienne dans une publication sur X soulignant que ce décret doit être abrogé dans la mesure où “un espace civique ouvert et pluraliste est essentiel aux droits de l’homme, à la paix, à la sécurité et au développement durable”.

Le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, a dénoncé jeudi cette décision et a appelé le Mali à organiser des élections. « La liberté d’expression et la liberté d’association sont essentielles à une société ouverte », a-t-il déclaré devant la presse.

« Nous appelons le gouvernement de transition du Mali à honorer ses engagements envers ses citoyens et à organiser des élections libres et équitables », a-t-il dit.

Reporters sans frontières a dénoncé l’interdiction faite aux médias comme « une mesure de censure qui s’inscrit dans le continuum du musellement » de l’information pratiquée selon elle sous la junte.

Ce nouveau tour de vis a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, bien que l’opposition soit dans une large mesure condamnée au silence au Mali.

La Maison de la presse, organisation non gouvernementale de tutelle parlant au nom d’une partie de la profession, a appelé la presse « à ne pas se soumettre aux injonctions de la HAC ».

L’ancien premier ministre Moussa Mara (2014-2015) a demandé aux autorités de revenir sur leur décision de suspension, un « recul majeur » qui « n’augure pas de lendemains apaisés ».

Suite à cette décision, plusieurs partis et organisations de la société civile  ont dénoncé jeudi « les allégations infondées » sur la suspension de leurs activités, annoncé qu’ils ne participeront plus à celles organisées par le gouvernement « y compris » le dialogue national, dans un communiqué.

 Lapresse.ca

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