Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce 19 septembre 2024, le Conseil des ministres qui a examiné plusieurs rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation, selon le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.
Au titre du ministère de l’Economie et des Finances, le Conseil a adopté deux décrets. Le premier est un avant-projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive au Burkina Faso, conformément à la directive de l’UEMOA sur le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
« Ce dispositif a apporté un certain nombre d’innovations, notamment la prise en compte de tout ce qui est transactions électroniques, parce que ces transactions sont aussi des moyens de blanchiment de capitaux. Il y a également le renforcement du dispositif de sanctions, le dispositif de détection de tout ce qui est financement du terrorisme, tout ce qui est lutte contre le blanchiment de capitaux », a précisé, le ministre Aboubakar NACANABO.
Le deuxième décret, toujours au titre du département des finances, porte sur l’adoption d’un avant-projet de loi de finances rectificative. Selon le ministre NACANABO, « à mi-parcours, le point de l’exécution du budget a été fait et il est ressorti la nécessité de faire des ajustements pour tenir compte des nouvelles initiatives qui ont été prises et également des enjeux du moment ».
Il a rassuré que la nouvelle loi de finances rectificative va permettre de renforcer le dispositif de protection sociale du capital humain et d’accompagner l’industrialisation du pays. Le ministre a indiqué que l’Etat a consenti une exonération de taxe au profit de la production de farine de blé, de maïs, de sorgho et d’autres céréales produites localement.
Pour le compte du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil a adopté un projet de loi portant administration du travail d’intérêt général. « Nos prisons sont aujourd’hui pleines de personnes condamnées pour X raisons ; cette surpopulation carcérale peut être utilisée à d’autres fins (…). La peine de travail d’intérêt général vise effectivement à résoudre ce problème parce qu’elle sera prononcée en remplacement de l’emprisonnement systématique », a indiqué le ministre en charge de la justice, Edasso Rodrigue BAYALA.
Il a précisé que cette loi comporte des innovations dont le fait que le travail d’intérêt général devient désormais une peine autonome. En sus, pour un certain nombre d’infractions, la peine de travail d’intérêt général sera systématiquement et automatiquement prononcée par le juge.
Pour le compte du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, le Conseil a validé un programme de développement urbain. Selon le ministre en charge de l’urbanisme Mikaïlou SIDIBE, ce programme qui s’inscrit dans la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, vise essentiellement à moderniser nos villes. Ainsi, les composantes du programme sont l’aménagement à l’intérieur des villes, la modernisation, la rénovation des cœurs historiques des villes, des quartiers anciens et enfin l’aménagement des villes secondaires.
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