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Situation sécuritaire au Burkina : les professionnels des médias invités à s’inscrire dans une logique de partages des informations

Le gouvernement continue sa rencontre d’information avec les Forces vives de la nation. A tour de rôle, les différents acteurs de la vie sociale et politique ont été reçus par la délégation gouvernementale. Initié depuis le 3 mai, aujourd’hui 4 mai, c’était au tour des responsables et organisations professionnelles des médias, d’être informés de la situation sécuritaire qui prévaut au Burkina. Au cours des échanges, le gouvernement a encouragé les médias à plus de professionnalisme dans le traitement de l’information.

Présenter la situation sécuritaire aux responsables des organisations professionnelles des médias. Tel était l’objectif affiché par le gouvernement qui a tenu une rencontre avec ces derniers, ce 4 mai. Cette rencontre fait suite à plusieurs autres rencontres tenues la veille ainsi que dans la matinée de ce 4 mai. Pour le ministre en charge de la communication, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, « c’est une rencontre avec la hiérarchie militaire pour que tous les acteurs puissent prendre conscience de la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui, voir la dynamique enclenchée actuellement et distinguer l’information vraie des légendes qui circulent sur les réseaux sociaux en toute transparence ». Il a par la suite demandé aux médias la plus grande prudence dans le traitement de l’information pour ne pas tromper l’opinion. Et de laisser entendre que les médias occupent une place importante dans la vie des populations et « lorsque l’information vraie est véhiculée, cela va réduire considérablement les fausses informations qui profilent sur la toile ».

 

Une vue de la délégation gouvernementale mandatée par le chef de l’Etat

 

Et le ministre de la défense de poursuivre : « de grâce, nos portes sont ouvertes, venez à nous pour les informations ». C’était l’occasion pour l’exécutif de lever le voile sur certaines suspicions selon lesquelles le gouvernement ne communique pas assez. Sur la question, le porte-parole du gouvernement a été on ne peut plus clair : « nous avons besoin de l’impérative prudence et de la prise en compte de certains éléments de précaution avant de communiquer ». De l’exposé fait sur la situation sécuritaire, il ressort que les groupes armés terroristes adaptent leurs stratégies pour contrer la dynamique des forces armées nationales. A ce titre, le gouvernement invite les médias à s’inscrire dans une dynamique de dénonciation et de partages des informations utiles aux autorités.

Cette rencontre a été l’occasion pour l’Exécutif de traduire sa reconnaissance aux médias qui n’ont cessé de s’adapter aux différents évènements politiques majeurs qu’a connu le Burkina, avant de les rassurer que tout est mis en œuvre pour que la presse burkinabè retrouve sa place d’antan. Toute chose qui est difficile, dans le contexte actuel, a conclu Bassolma Bazié, ministre d’Etat, de la fonction publique, du travail et de la protection sociale.

Adama NIKIEMA

(Stagiaire)

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