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SITUATION NATIONALE : L’UAS dépeint un tableau sombre de la gestion du pouvoir d’Etat

Le mercredi 25 octobre 2017, L’Unité d’Action Syndicale (UAS) a rencontré, à la bourse de travail de Ouagadougou, les Hommes de média. L’objectif de cette rencontre a été d’annoncer une marche-meeting prévue pour se tenir le 4 novembre à la place de la nation. Mais avant, l’UAS a donné son point de vue sur la gouvernance politique, la vie chère et l’insécurité.

Face à la presse, le 25 octobre dernier, l’Unité d’action syndicale (UAS) a dit constater que les attentes nourries par les différentes couches populaires ont été trahies par le pouvoir de la transition mais aussi par le pouvoir actuel issu des élections de novembre 2015. C‘est pourquoi en ce troisième anniversaire de l’insurrection populaire, le syndicat a appelé à la mobilisation du peuple le 4 novembre 2017 à la place de la nation et sur tout le territoire nationale pour dénoncer la gestion qui est faite du pouvoir. Tout en s’inclinant sur la mémoire des martyrs, en souhaitant prompt rétablissement aux blessés et en exprimant leur profonde compassion à toutes les familles des martyrs, l’UAS a dénoncé la « lenteur et les tergiversations dans le traitement du dossier des martyrs de l’insurrection populaire et de la résistance au putsch de septembre 2015 et des autres dossiers de crimes de sang et économiques ». D’une manière générale, pour le syndicat, le tableau de la gestion du pouvoir d’Etat est des plus sombres. En effet, pour lui, de graves manquements en ce qui concerne la gouvernance politique, économique et sociale, la vie chère et la sécurité sont récurrents. En matière de gouvernance politique, économique et sociale, l’UAS dans sa déclaration a indiqué que le climat social est mis à mal par certaines pratiques dont l’absence d’un véritable dialogue franc. Selon elle, la population fait face à de nombreuses promesses électorales non tenues et assiste épuisante à un pillage de leur patrimoine national. Elle en veut pour preuve es nominations « contestables » d’anciens dignitaires plongés dans les malversations foncières et aussi l’annonce de la disparition de 57 véhicules de la présidence. L’UAS a ajouté également qu’en matière de malversations dans la gestion du carburant, la présidence trône en tête de liste.

L’UAS fait le même constat de malversation au sein de plusieurs ministères et dénonce le fait qu’il n’y ait pas de sanctions à l’égard des fautifs. Sur la vie chère l’UAS dit que les gouvernants actuels font du théâtre, sinon ils auraient mis aux arrêts les personnes mouillés dans les malversations économiques et dans les crimes de sang. « L’Etat à des ressources, c’est juste un problème de gouvernance vertueux qu’il connait », a laissé attendre Bassolma Bazié. Tirant leçons des évènements du passé qui ont marqué l’histoire du Burkina, l’UAS dit être toujours déterminer à s’opposer avec vigueur à tout marchandage macabre et autre calculs politiciens d’où qu’ils viennent sur la dignité, l’intégrité et la liberté des Burkinabé.

Thierry Sawadogo

(Stagiaire)

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