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SITUATION NATIONALE : Le CDP dénonce des accusations sans fondements

Les jeunes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont organisé le 27 juillet 2015 à Ouagadougou une conférence de presse présidée par l’ancien député Boubacar Sanou et dont la déclaration liminaire a porté sur la situation nationale notamment les arrestations avec détention, la décision de la cours de justice de la CEDEAO, la mise en accusation de l’ancien président Blaise Compaoré et des ministres de son dernier gouvernement.

 

« Avec les autres jeunes, on a les mêmes soucis, les mêmes problèmes et les mêmes objectifs. Il faut seulement travailler à un changement générationnel à travers les urnes et non dans la rue», a laissé entendre Boubacar Sanou, également vice-président des jeunes du CDP, en réponse à la question de savoir ce que fait la jeunesse du parti à l’endroit des jeunes d’autres partis, avant de relever qu’il pense à une rencontre de tous les jeunes pour discuter de l’avenir du Burkina, cher à tous, pour l’intérêt supérieur de la nation et non pour les intérêts d’individus. Tout en interpellant le peuple burkinabè à rester solidaire de son armée et à la soutenir fermement, les animateurs de cette conférence ont dénoncé les accusations faites à leur égard par des organisations de la société civile, d’être de connivence avec l’armée, afin de déstabiliser la transition. « Nous dénonçons avec la dernière énergie ces accusations aussi graves, sans fondements et visant à entretenir un sentiment de haine entre fils du même pays », ont-ils dit avant de souligner qu’ils demanderont désormais à chaque accusateur d’apporter des preuves. « C’est à l’accusateur d’apporter des preuves et non à l’accusé », ont-ils martelé. Abordant les arrestations de certaines personnalités de leur parti, les jeunes du CDP, tout en saluant cette initiative de « l’opération mains propres » ont souhaité qu’on ratisse largement en s’étalant sur les 27 ans du pouvoir de Blaise Compaoré. « Nous voulons une justice impartiale et non une justice à deux vitesses », ont-ils relevé. Interrogés sur les actions qu’ils comptent mener pour la libération des membres de leur parti, ils ont souhaité leur mise en liberté provisoire, en avançant le fait que leurs domiciles et leurs activités sont connus de tous. Sur l’arrêt de la cour de justice de la CEDEAO, relatif au nouveau code électoral. Boubacar Sanou à dit : « son excellence monsieur le président a affirmé lors de son dernier discours que la décision sera appliquée. Nous le prenons au mot et pour nous, le débat est clos ». Pour les animateurs de cette conférence, la célérité avec laquelle les dossiers sur la mise en accusation de l’ancien Président Blaise Compaoré ont été traités par le Conseil national de la transition, non seulement les inquiète, mais aussi soulève des interrogations. En tout état de cause, ils interpellent les autorités coutumières, religieuses, les chancelleries étrangères, les leaders politiques, afin que chacun œuvre pour la réussite de la transition, pour des élections transparentes et inclusives conformément à la décision de la cour de justice de la CEDEAO.

Le Pays

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2 commentaires

NABIGO 15 août 2015 at 10 h 43 min

Toi tu parles de quel avenir du pays. vous qui avez voulu modifier la constitution.Arrête cette comédie mon frère. Vous avez voulu voter une loi qui a coutée la vie a nos frères le 30 octobre. TOI tu parle de quels jeunes? arrête d’insulter la jeunesse burkinabé ON VOUS HAIE. La vraie jeunesse vous détestent bande d’assassins.

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NABIGO 15 août 2015 at 10 h 48 min

Toit tu en qui? on sans fou de toi. DISPARAI

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