Le comité de pilotage de la Télévision numérique terrestre (TNT) a organisé, ce 8 avril 2019, à Ouagadougou, une séance de travail avec le Premier ministre, Christophe Dabiré par ailleurs président dudit comité. Les questions de la redevance à payer par les acteurs, de la date de l’extinction du signal analogique et la question de financement de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) étaient les trois principaux points au menu de cette séance de travail avec le chef du gouvernement
Les entreprises de presse, les auditeurs et téléspectateurs burkinabè sont prévenus : pour compter du 1er novembre 2019, le signal analogique sera entièrement coupé. L’annonce a été faite par le ministre de la Communication, Rémis Dandjinou, à l’issue de la séance de travail du comité de pilotage de la TNT, qui a duré trois heures d’horloge. Une situation qui nécessite que les populations soient informées des dispositions à prendre. « Ce qui veut dire qu’il y a un process d’acquisition des décodeurs qui doit se faire au niveau des populations. La SBT va communiquer sur le sujet. Ce qui veut dire aussi que les éditeurs doivent informer leurs auditeurs, leurs téléspectateurs de ce qui va se faire », a expliqué le ministre de la Communication. Outre l’extinction du signal analogique, la question de la redevance à payer par les acteurs a également été abordée au cours des travaux du comité. « Nous avons une fourchette de redevances qui a été proposée et que nous allons affiner en discutant avec les différents acteurs. Ces affinements seront faits afin de tenir compte de la réalité des entreprises de presse, mais également du fait que chacun doit payer quand même un minimum en ce qui concerne ce travail, quitte à ce que l’Etat trouve des éléments structurants pour permettre à la SBT de continuer à fonctionner, à assurer ce service », a déclaré le ministre qui a annoncé qu’avant le 1er mai prochain, tous les éditeurs sauront ce qu’ils devront payer.
Reporté à maintes reprises, le basculement à la TNT est effectif au Burkina depuis le 28 décembre 2017.
Colette DRABO