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RECONCILIATION NATIONALE: des membres de la  CRNR chez Zéphirin Diabré

Le ministre d’Etat chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré, a reçu ce 15 février 2021, des membres de la Commission de la réconciliation nationale et des reformes (CRNR). L’objectif pour Zéphirin Diabré était de s’imprégner du travail de la commission installée depuis la Transition qui avait dressé son rapport, fait des suggestions et passé le témoin au Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN).

Après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, les autorités d’alors avaient mis en place dès janvier 2015, une Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR), composée de 5 sous-commissions à savoir la sous-commission vérité, justice et réconciliation nationale, la sous-commission réforme institutionnelle et politique, la sous-commission reforme code électoral, la sous-commission gestion des finances publiques et la sous-commission gestion des médias. La CRNR qui avait 5 mois pour fournir le rapport de ces travaux après avoir rencontré l’ensemble des acteurs, avait bonifié d’un mois. Cela avait abouti à la création du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) à qui  la Commission avait délégué ses pouvoirs et sa mission avait pris fin. Aujourd’hui, c’est une délégation des 5 sous-commissions du CRNR qui était chez Zéphirin Diabré. Un tête-à-tête qui a duré deux heures d’horloge. Selon le président de la délégation, Mgr Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso, au cours du délai imparti pour les travaux, c’est plus de 5 milles dossiers qui ont été enregistrés par le CRNR. Aussi, elle avait fait des suggestions au niveau de la réforme institutionnelle et politique, du code électoral, de la gestion du bien public. Pour Mgr Paul Ouédraogo, pour que le travail se poursuive, il faillait la mise en place d’une commission chargée du traitement desdits dossiers. « Nous les avons enregistrés, mais nous n’avions pas compétence de les examiner. D’où la création du HCRUN », a-t-il indiqué. La CRNR avait recommandé également la création d’une deuxième structure, notamment un Secrétariat technique chargé du suivi de la mise en application de ces réformes préconisées. Au regard donc du travail abattu par la Commission, « il était de bon ton que le ministre d’Etat chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale nous entende », a précisé Mgr. Et Paul Ouédraogo d’ajouter que la Commission est venue échanger avec M. Diabré sur ce qu’elle avait partagé entre elle après avoir écouté l’ensemble des acteurs mais aussi des victimes qui, d’ores et déjà, avaient posé des conditions sans lesquelles, « elles ne seraient pas prêtes à monter dans le train de la réconciliation ». La commission dit n’être pas venue les mains vides. « Nous avons fait le devoir de transmettre un rapport général des consultations et un rapport de chaque sous-commission au ministre d’Etat chargé de la réconciliation nationale », a-t-il laissé entendre.

Didèdoua Franck ZINGUE

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