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RECONCILIATION NATIONALE : bientôt une nouvelle coalition

Une coalition dénommée Coalition nationale pour la justice et la réconciliation (CNJR) verra bientôt le jour au pays des Hommes intègres. L’annonce a été faite par le président du M21, Marcel Tankoano, et ses camarades ce 15 février 2018, au cours d’une conférence de presse, à Ouagadougou.

Face à la situation nationale qui n’est guère reluisante et ce à tous les niveaux, le M21 appelle à un « sursaut patriotique », celui « de surpasser les guéguerres, les rancœurs » pour « s’assoir  et sauver ce qui peut l’être dans ce Burkina Faso cher à tous ». Toute chose qui ne peut se faire que dans le cadre d’une vraie réconciliation nationale. Et pour apporter sa pierre à la construction de la nation, le M21, par la voix de son président, Marcel Tankoano, a annoncé, la création d’une coalition dénommée Coalition nationale pour la justice et la réconciliation (CNJR) portée par  environ 200 Organisations de la société civile. Mais une  réconciliation nationale qui, de l’avis de M. Tankoano, ne fera pas fi de la vérité et la justice. D’ailleurs, il a lancé un appel au chef de l’Etat à poser des actes forts allant dans le sens de la réconciliation en réintégrant par exemple les militaires et policiers radiés.

Sur la question de justice, le président du M21 a indiqué que la soif de justice tant réclamée par les Burkinabè « n’est pas une vengeance » mais « trouvera un répondant dans le procès qui s’ouvrira bientôt sur le putsch manqué du 16 septembre 2015 ». Tout en saluant l’ouverture dudit procès au public, le M21 souhaite qu’il soit retransmis en direct sur les médias afin que tous les Burkinabè et surtout ceux des confins du pays connaissent réellement ce qui s’est passé et lever toute suspicion.

L’autre point abordé par les conférenciers est la question sécuritaire. A ce niveau, ils exhortent le président du Faso à revoir sa position sur l’armée et utiliser les compétences qui y sont pour bâtir le pays. « Il serait souhaitable qu’un militaire occupe le poste de la défense et un spécialiste de la sécurité au poste de la sécurité intérieure. Le Burkina a une longue tradition ou presque et tout changement devrait se faire dans la douceur pour ne pas frustrer une classe donnée », a affirmé M. Tankoano pour qui c’est la réalité du terrain qui l’impose.

Colette DRABO

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1 commentaire

patriote 16 février 2018 at 2 h 58 min

Tankoano et les autres, arretez votre comedie. Vous n’etes pas expert en securite, et ce n’est pas l’homme de tenue qui pourra mettre un terme a cette guerre asymetrique. Regarder un peu le cas du Mali, qui a essaye toutes les formules, et rien n’y fit. En France c’est une femme qui dirige la defense et un civil a la secu, les USA, la Cote d’ivoire, le Senegal etc… pareil.
Vous aviez decrie Simon, vous le rechercherez avec torche en plein jour. Lui au moins est un homme d’action, plein de dynamisme malgre son handicap et son age. Les Burkinabe ont finit par s’habitue aux sorties verbales de Simon, donc WHERE IS A PROBLEM?
Ce n’est pas les OSC qui designent les ministres.

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