Les autorités congolaises ont procédé le 31 janvier 2017, à l’extradition de 184 Burundais accusés d’insurrection par Bujumbura, vers leur pays. Une opération menée sous la supervision de la commission conjointe de vérification de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL) et sous le regard du Haut-Commissariat pour les Réfugiés et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Arrêtés depuis plus de quatorze mois en RDC, ces 184 Burundais ont été renvoyés chez eux. Accusés par leur pays de faire partie des mouvements insurrectionnels, ces personnes ont été accueillies à la frontière par le ministre burundais de la justice et le procureur de la République, avant d’être conduits directement dans les bureaux des services de renseignement pour identification. Quel sort leur sera-t-il réservé ? Difficile d’y répondre pour l’instant mais les autorités burundaises notamment la ministre burundaise de la justice, le procureur général de la République ainsi que le gouverneur de la province de Bujumbura Rural ont assuré que la justice fera son travail conformément à la loi burundaise.
AL CAPPUCCINO