Après la dernière tuerie d’envergure qui a fait « au moins 50 civils tués » dans la nuit du 13 au 14 août à Rwangoma, dans un quartier nord de la ville de Beni, voilà que des civils ont encore massacrés dans la nuit du 22 au 23 août dans le village de Kiteya à 8 kms à l’ouest d’Oicha.
L’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda, évoque un bilan de trois morts et quatre blessés, victimes d’une attaque à l’arme blanche attribuée aux rebelles de Forces démocratique alliées (ADF) et à d’autres forces islamistes qui opèrent dans la partie nord-est de la RDC.
Les forces armées congolaises, tout en confirmant l’attaque, dresse un bilan de « deux personnes tuées à la machette, cinq blessés, sept maisons brûlées et quatre motos incendiées ». Selon l’un des porte-parole de l’armée dans le Nord-Kivu (est), le lieutenant Mak Hazukay, n’eût été l’intervention rapide de l’armée, l’on enregistrerait de lourdes pertes au sein de la population.
Ce secteur ainsi que le territoire de Beni sont le théâtre des massacres répétés attribués aux islamistes dont les ADF depuis octobre 2014. Selon l’ONU, plus de 700 civils ont déjà perdu la vie dans ces tueries.
CD