Le procès du putsch de septembre 2015 se poursuit ce mardi 3 juillet avec l’interrogatoire des accusés.
Troisième accusé à être appelé à la barre, l’adjudant Jean Florent Nion est accusé d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires, incitation à commettre des actes contraires à la discipline militaire.
Il raconte qu’après avoir escorté le Président Michel Kafando à la Présidence pour le Conseil des ministres, il est reparti se reposer à son poste de garde lorsqu’il a été réveillé par l’adjudant-chef major Eloi Badiel(un des accusés) et le sergent-chef Roger Koussoubé qui lui ont dit que « le général a instruit de faire un coup d’Etat ce jour ». Une information qu’il a voulu vérifier avec le général. Il dit avoir écrit à Diendéré qui lui a dit qu’il était à son domicile.
Il s’y serait rendu et lui aurait porté l’information. « Je n’ai pas eu une réponse contraire aux informations qu’on m’a données » a-t-il déclaré.
De retour à la Présidence, il aurait été de ceux qui sont entrés dans la salle du Conseil des ministres pour interrompre la réunion. Selon ses dires, il aurait été chargé d’interpeller les ministres Pr Augustin Loada et Réné Bagoro. Mais il dit avoir posé ces actes « involontairement ».
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