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PRESIDENTIELLE BENINOISE : L’erreur n’est pas permise

En principe, c’est le 6 mars prochain que les Béninois iront aux urnes pour choisir celui-là qui présidera aux destinées de leur pays pour les cinq années à venir. Ils sont 33 candidats en lice. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le combat s’annonce pour le moins épique. Car, chaque candidat est convaincu d’avoir le meilleur programme et de ce fait, espère que le peuple portera son choix sur lui. C’est de bonne guerre, surtout que dans le cas du Bénin, le président sortant Boni Yayi n’est pas candidat à sa propre succession. Toutefois, il a décidé de soutenir son actuel Premier ministre, Lionel Zinsou qui, faut-il le rappeler, est présenté comme étant aussi le candidat de la France, ancienne puissance coloniale. Peu importe, car le dernier mot revient d’abord et avant tout aux Béninois qui doivent mettre un point d’honneur à réussir l’organisation de ces élections.

L’espoir est permis en dépit des piques

L’erreur n’est pas permise. Ce d’autant plus que le Bénin a toujours été présenté comme une vitrine de la démocratie dans la sous-région ouest-africaine. Ce qui, du reste, est un bel héritage qu’il faut sauvegarder à tout prix. C’est pourquoi, au-delà de toutes considérations, les Béninois doivent comprendre que ce qui les unit est de loin plus important que ce qui les divise. Seul doit primer l’intérêt supérieur du pays. Ce qui suppose que les résultats qui sortiront des urnes doivent refléter la volonté et le choix du peuple et de ce fait, s’imposer à tous. En cela, l’espoir est permis puisqu’en dépit des piques que les uns et les autres se sont lancées, on a eu droit à une campagne civilisée. Pourvu que ce même esprit républicain habite les uns et les autres pendant et après les élections. C’est le Bénin qui en sortira grandi et sa classe politique honorée. Dans le cas contraire, c’est-à-dire en cas de grabuge, les leaders politiques béninois en porteront l’entière responsabilité, pour ne pas dire qu’ils répondront devant le tribunal de l’Histoire.

B.O

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