Notre confrère « L’Evénement », dans sa livraison de mars 2018, fait état de comportements pour le moins répréhensibles de la part de certains agents de la présidence du Faso. Il ressort, en effet, que pour accéder au Président du Faso, il faut graisser la patte à certains éléments de son entourage. Pas de sous, pas d’audience, pourrait-on dire ! Cela se passe dans le Burkina post-insurrectionnel ! Au slogan « plus rien ne sera comme avant », on pourrait rétorquer en ces termes : « Vous n’avez rien vu encore. Tout sera pire qu’avant ». Informé de ces transgressions morales, le Président du Faso n’a pas sévi. Il se serait seulement contenté de réprimander les fautifs. Si ce n’est pas un encouragement à l’immoralité dans l’Administration d’Etat, ça y ressemble. Si tout cela est vrai, c’est peu de dire que l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, n’aura servi à rien sinon au pire.
« Le Pays »