Le gouvernement nigérien a annoncé, le 10 octobre 2024, la déchéance de la nationalité nigérienne de neuf personnalités, politiques et anciens responsables militaires, tous proches du président déchu, Mohamed Bazoum. Ladite mesure a été actée par un décret signé par le Général Abdourahamane Tiani, Président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) et Chef de l’État.
Selon le communiqué du gouvernement, ces personnes sont soupçonnées “notamment de mener des activités susceptibles de perturber la paix et la sécurité publiques ; d’intelligence avec une puissance étrangère, en vue de l’engager à entreprendre des hostilités contre l’Etat, en lui fournissant les moyens, en facilitant la pénétration des forces étrangères sur le territoire nigérien, en ébranlant la fidélité des armées ou de toute autre manière ; de complot contre l’autorité de l’Etat et de la trahison ; de participation à une entreprise de démoralisation de l’armée ou de la nation ayant pour objet de nuire à la défense nationale et de diffusion de données ou de propos de nature à troubler l’ordre public ».
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