Une patrouille du détachement de l’unité antiterroriste, basée à Ouallam, au sud-ouest du Niger, a été attaquée le 22 février 2017, faisant 11 soldats tués et plusieurs personnes toujours portées disparues. L’assaut n’a pas été revendiqué mais la piste terroriste est privilégiée.
Onze membres des forces de défense et de sécurité (FDS) ont été tués hier 22 février dans l’attaque d’hommes armés contre leur patrouille mobile à Tilwa, dans la région de Tillabéri, proche de la frontière avec le Mali. Selon les informations, les militaires sont tombés dans une embuscade vers 18 heures, pendant un temps d’arrêt.
Aucune revendication n’a pour le moment été faite mais une source locale évoque des hommes d’Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, ancien lieutenant de Mokhtar Belmokhtar, qui a prêté allégeance à l’État islamique et qui opère dans la zone frontalière entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, profitant des faiblesses des dispositifs sécuritaires.
Les assaillants, selon une source militaire, ont réussi à emporter sept véhicules et en ont également brûlé quatre.