Dans la nuit du lundi 04 au mardi 05 juillet, le poste militaire avancé de Blabrine, une localité située à une quarantaine de kilomètres à l’est de N’Guigmi, dans la région de Diffa, a été la cible d’une attaque par des individus armés présumés membres de la secte Boko Haram. Les soldats en poste ont vigoureusement riposté à l’attaque et une opération de ratissage a été aussi engagée. Le bilan provisoire est de six (06) soldats tombés au front et 14 autres blessés ainsi que dix-sept (17) terroristes tués et leur armement et matériel récupérés.
Selon un communiqué du ministre de la Défense nationale, la réponse énergique des soldats en poste au niveau de cette position a permis de repousser l’attaque menée par une cinquantaine d’individus lourdement armés venus du coté sud, c’est à dire du coté du Nigeria voisin même si cela n’a pas explicitement précisé dans le texte.
La riposte a permis également de « mettre l’ennemi en déroute« , a ajouté le ministère dans son communiqué qui précise qu’aussitôt, « une opération de ratissage a été engagée ».
Il convient de noter que cette attaque du poste avancé de Bilabrine intervient au lendemain de l’attaque de la position de la Garde nationale du Niger (GNN) de Garin Dogo, toujours dans la région de Diffa où sévit Boko Haram et ses différentes factions ou plutôt, le résidus qui en reste. L’attaque s’est soldée par la mort d’un garde et de 4 blessés alors que 11 assaillants ont été tués, un blessé capturé, 7 complices interpellés et du matériel de guerre récupéré ou détruit.
Il y quelques jours, le Président de la République Bazoum Mohamed était dans la zone pour évaluer la situation sécuritaire et surtout galvaniser le moral des troupes qui a considérablement réduit les capacités de frappe de la secte nigériane.
Source: Actuniger
