Au Niger, 124 ex-combattants de Boko Haram, dont 44 mineurs, ont été réintégrés à la vie civile après avoir suivi un programme de déradicalisation dans la région de Diffa. Cette initiative vise à promouvoir la paix et la réconciliation, avec l’espoir de contribuer à la stabilisation du pays.
« C’est avec une grande fierté et un grand espoir que nous nous réunissons aujourd’hui pour célébrer cette avancée vers la paix et la réconciliation« , a déclaré lors d’une cérémonie de « réintégration » le général Mahamadou Ibrahim Bagadoma, gouverneur de la région de Diffa (sud-est). Les 124 ex-combattants, dont 44 mineurs, ont été « formés dans plusieurs filières socioprofessionnelles » et on reçu « leurs certificats d’exemption de poursuite judiciaire« , a précisé le ministère de l’Intérieur.
Le coordinateur national des programmes de stabilisation et de reddition des ex-combattants, Malan Goni Ibrahim, a félicité les repentis et souligné qu' »en acceptant de déposer les armes, (ils ont) fait un choix courageux en faveur de la paix et de la reconstruction de notre pays« . « Vous portez désormais une lourde responsabilité envers vos frères et sœurs restés en brousse« , a poursuivi M. Malan Goni, enjoignant les anciens miliciens à aider à poursuivre la démobilisation des combattants toujours actifs.
« Plus de 700 » repentis de Boko Haram sont déjà passés par le centre de déradicalisation et de formation professionnelle de Goudoumaria, opérationnel depuis 2017, a rapporté la télévision d’Etat nigérienne.
Avec cette sixième vague de réintégration, les autorités nigériennes poursuivent le travail de démobilisation des combattants.
Voaafrique avec AFP