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MOROSITE FINANCIERE AU BURKINA : « donnons-nous tous la main pour faire barrage à cela », Alitou Ido

Les  6 et 7 octobre, le groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC)  tient ses deuxièmes journées  sous le thème : « Quelles perspectives de relance économique dans un contexte post insurrectionnel au Burkina Faso ? ». Une occasion pour ces députés de présenter la situation économique actuelle du pays, de faire le diagnostic et proposer des solutions pour le  sortir de sa morosité financière.

 

C’est connu de tous, la situation économique du pays des Hommes intègres  n’est guère reluisante. Elle est si préoccupante que les Burkinabè ne savent plus où donner de la tête. En témoignent les sit-in et grèves tous azimuts auxquels l’on assiste ces derniers temps. C’est donc au regard de cette situation de morosité financière que le groupe parlementaire UPC a décidé de porter sa réflexion, au cours de ses deuxièmes journées qui se tiennent du 6 au 7 octobre. Pour le président du groupe parlementaire UPC, Alitou Ido, le front social est en ébullition et les diverses revendications ont pour dénominateur commun le financement et/ou la justice sociale. Que faire face à un tel volcan si ce n’est chercher à l’apaiser en vue de permettre aux plans de développement de se mettre en place ? C’est à ce titre que l’UPC entend jouer sa partition dans le cadre de la relance économique, gage de stabilité sociale.

En tout cas, le président  Ido a rassuré que l’opposition politique fera toujours des critiques pour améliorer la gouvernance. « En bons démocrates, nous continuerons inlassablement de construire,  avec le peuple, cette nation, le Burkina Faso que nous aimons tous et toutes », a-t-il confié avant d’ajouter : « donnons-nous tous la main pour faire barrage » aux « sombres prédictions de l’ex-président Blaise Compaoré, à savoir « après moi le déluge » ».

Par ailleurs, le président du groupe parlementaire UPC  n’a pas manqué de fustiger les mauvaises pratiques de gouvernance du pouvoir actuel qui, à part les tueries  du genre « si tu fais, on te fait et il n’y aura rien ! », continue  les mêmes méthodes malsaines  dénoncées  sous Blaise Compaoré.

Pour leur part,  les différents groupes parlementaires (CDP, Burkindlim, MPP et paix-justice et réconciliation) ont salué la pertinence du thème qui se tient dans un contexte de paupérisation galopante. Ils ont dit attendre impatiemment les conclusions des 48 heures de travaux devant permettre un tant soit peu de trouver des solutions aux difficultés économiques  des populations burkinabè qui s’interrogent de plus en plus sur leur devenir.

 

Colette DRABO

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