« Par cette lettre, je tiens à vous informer des suites de la saisine relative à Mr Bassolé que vous avez adressée au Groupe de travail le 23 octobre 2017. Le Groupe de travail rappelle que Mr Djibril Yipéné Bassolé était déjà la victime à propos de laquelle l’Avis No. 39/2017 (Burkina Faso) avait été adopté le 28 avril 2017. Votre saisine semble présenter le changement de situation comme une détention nouvelle justifiant un nouvel avis. Durant sa 80ème session, le Groupe de travail a considéré votre demande. Mr Bassolé a été placé en résidence surveillée, dans les conditions précisées par l’arrêté ministériel du 13 octobre 2017. Selon le Groupe de travail, il s’agit d’une continuation de la détention qui avait déjà été considérée comme arbitraire, même si les conditions de cette détention ont changé. Dès lors, le Groupe de travail considérera ces faits dans le cadre de sa procédure de suivi. Le Groupe de travail vous prie de le tenir informé de tout changement de situation de Mr Bassolé ». Tel est le contenu de la lettre adressée par Lucie Viersma, Secrétaire du Groupe de travail sur la détention arbitraire du Haut-commissariat des droits de l’Homme de l’ONU, le 24 novembre 201 7, à l’avocat de Bassolé.