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MINE D’OR D’INATA : l’ADP interpelle le gouvernement à sortir de son silence

L’Alliance pour la défense de la patrie (ADP) était face à la presse ce 5 décembre 2020 à Ouagadougou. Objectif de cette conférence de presse était d’aborder avec les hommes et les femmes de médias, l’inertie du gouvernement face à la récurrente affaire de la mine d’or d’Inata et les enseignements des élections présidentielle et législatives du 22 novembre dernier.

Au cours de la conférence de presse animée par l’Alliance pour la défense de la patrie (ADP) ce 5 décembre 2020 à Ouagadougou, Abraham Badolo, le président de l’ADP a indiqué que la stabilité, la paix et le vivre-ensemble au pays des Hommes intègres sont tributaires de l’amélioration des conditions de vie et de travail de l’ensemble des couches sociales. En effet, à travers cette conférence de presse l’ADP a pointé le doigt sur la fermeture de la mine d’or d’Inata. Cette fermeture aux dires du président de l’ADP, a engendrée des conséquences désastreuses pour l’Etat, les ex-travailleurs et les fournisseurs qui a été évaluée à 35 milliards de F CFA. Après le rachat de la mine d’or d’Inata en 2018 par la société minière Balahourou (SMB), explique Abraham Badolo, la société demeure toujours dans l’incapacité de démarrer la production minière. « La question sécuritaire est avancée pour expliquer le non démarrage des activités de la mine », a affirmé Abraham Badolo. D’où l’indignation de l’ADP qui est le lourd silence du gouvernement face à cette situation. L’ADP par la voix de son président a interpellé le gouvernement au nom de l’intérêt supérieur de la nation et conformément aux dispositions légales à trouver une solution idoine et rapide à cette situation afin de permettre à l’Etat, aux ex -travailleurs et aux fournisseurs de rentrer dans leurs droits.

Se prononçant sur les élections couplées du 22 novembre dernier, le président de l’ADP a indiqué que les différentes insuffisances de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au plan administratif et organisationnel ont certainement eu un impact assez négatif sur l’ensemble des acteurs engagés dans la compétition. Cependant, affirme Abraham Badolo, pour pallier ces nombreux manquements constatés et dans l’objectif d’améliorer les scrutins avenir, il sied d’une part pour la CENI, de tirer toutes les conséquences de la situation actuelle et d’autre part pour le pouvoir, l’opposition et la société civile, de mûrir la réflexion pour une réforme de la CENI, institution en charge de l’organisation des élections au Burkina Faso.

Kiswendsida Fidèle KONSIAMBO

 

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