La maladie à virus Ebola est actuellement déclarée en République démocratique du Congo. Pour l’heure, dans l’espace ouest-africain, aucun cas n’est enregistré. Néanmoins, il faut se préparer à d’éventuelles circonstances car le risque zéro n’existe pas. C’est du moins ce qui est ressorti de la conférence de presse de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) tenue le mercredi 24 juillet 2019, à Ouagadougou.
En rappel, l’Afrique de l’Ouest a payé un lourd tribut lors de l’épidémie d’Ebola qui y a sévi entre 2013 et 2016. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’épidémie a causé la mort de nombreuses personnes. La RDC en souffre actuellement. Les jours passés, l’Organisation mondiale de la santé (0MS) avait déclaré, après une réunion de son comité d’urgence du règlement sanitaire international pour la maladie à virus Ebola qui y sévit, que c’est une urgence de santé publique de portée internationale. Mais dans l’espace ouest-africain, « il n’y a pas lieu de paniquer », a indiqué le DG de l’OOAS, le Pr Stanley Okolo. En effet, non seulement parce que le risque est très faible en Afrique de l’Ouest, mais aussi parce que « l’OOAS travaille avec les 15 Etats membres de la CEDEAO pour assurer une surveillance coordonnée et intégrée, l’alerte précoce, le diagnostic rapide en laboratoire pour la confirmation des cas, ainsi que le renforcement des ressources humaines en vue d’une réponse appropriée », a ajouté le professeur Okolo.
Toutefois, mieux vaut prévenir que guérir, dit-on. Pour cela, les gouvernements doivent travailler ensemble, unir leurs forces afin de barrer la voie à Ebola. L’OOAS a appelé la population à collaborer avec les professionnels de la santé et à adopter des comportements qui réduisent le risque de transmission. Avant tout, puisque l’épidémie n’a pas encore été déclarée en Afrique de l’Ouest, l’OOAS invite les résidents de l’espace CEDEAO à doubler la vigilance en cette période d’alerte accrue.
Alexandre MOYENGA
