Celle qui est l’invitée de votre média, actuburkina, cette semaine n’est pas encore une artiste confirmée puisque n’ayant pas encore d’album sur le marché. Cependant, elle dispose de quelques enregistrements et a même fait un featuring avec le rappeur Burkinabè, Kas Boven. Mais ce n’est qu’une question de temps puisque la jeune rappeure entend sortir un album après l’obtention de sa licence en anglais, précisément en 2025. Etudiante en 3e année d’anglais, Marcia Christina Ouédraogo à l’état civil alias Marciano Bella revient sur les raisons de son choix pour l’anglais, et son admiration pour ces grands noms du rap américain ( Eminem, Rihanna, Nicki Minaj) qui sont ces modèles et à qui elle aimerait ressembler plus tard. Découvrons qui est Marciano Bella dans ces lignes qui suivent !
Présentez-vous à nos lecteurs
Je suis Marcia Christina Ouédraogo à l’état civil et mon futur nom d’artiste est Marciano Bella. Je suis une débutante qui n’a pas encore d’album sur le marché, je n’ai que quelques enregistrements. Je suis une étudiante en 3e année d’anglais au Centre universitaire polyvalent du Burkina (CUPB).
Dans quel registre musical comptez-vous vous inscrire ?
Je fais un peu de Rap, un peu de Slam aussi.
Depuis quand avez-vous commencé à vous intéresser à la musique ?
Après mon BAC en 2022, j’ai opté de faire l’anglais. Mon amour pour le Rap est venu du fait que j’ai une grande estime pour les artistes rappeurs américains. Je les aime tellement que je rêve de devenir un jour comme eux. Avec mes études en anglais, j’estime que c’est un chemin tout tracé pour moi de chanter en anglais et d’enseigner également.
Vous parlez de rappeurs américains, qui sont vos modèles ?
Je peux citer Eminem, Rihanna, Nicki Minaj. Je veux imiter leur style .
Vous dites que vous faites un peu de Rap, un peu de slam. N’est-ce pas deux genres musicaux un peu trop difficiles à faire ?
Difficiles, non ! C’est une question de volonté et d’amour pour la chose. Je compte vraiment m’y investir pour aller loin. Comme c’est un début, je ne peux pas dire que c’est facile.
Vous avez fait un featuring avec le rappeur burkinabè, Kas Boven. Comment s’est faite la rencontre entre vous deux ?
Tout a commencé à ma première année d’université. J’ai un tonton d’église qui travaille dans une entreprise de la place qui m’a fait savoir que l’artiste Kas Boven était à la recherche de choristes. Je lui a fait comprendre qe j’avais une voix grave et que je ne pouvais pas chanter comme les choristes mais si c’est pour un featuring, que j’étais partante. Le tonton m’a mise en contact avec Kas Boven et nous avons effectivement fait un featuring pendant ces vacances 2024.
Et vous serez présente au concert de Kas Boven qui aura lieu ce 7 décembre 2024, au CENASA. Ce sera pour chanter le feat ou vous allez prester en plus sur l’une de vos compositions ?
Je serai à ses côtés pour le featuring mais si j’ai l’occasion de prester seule, je chanterai une ou deux de mes sons. J’invite donc tout le public à sortir massivement le 7décembre prochain.
Vous arrive -t-il d’être invitée à prester sur des scènes ?
Oui, j’en ai fait à l’université. J’ai également participé à des concours de rap, etc.
Vous êtes une étudiante. Est-il facile pour vous de concilier musique et études ?
Pour dire vrai, c’est très difficile mais tout est une question d’organisation. Si tu as établi un programme bien adapté, tu peux t’en sortir. Moi je n’abandonne pas mes cours pour aller faire des prestations. J’attends après mes cours, dans la soirée. Les prestations, c’est surtout les week-ends que je le fais. Je suis à fond dans mes études et je m’en sors bien pour le moment.
Quels sont vos projets sur le plan musical à court et moyen termes ?
Après ma licence, je compte bien sortir un album. En 2025, s’il plait à Dieu !
Quels sont vos rapports avec les ainés dans le domaine. Vous tendent-ils la main ou vous arrive-t-il de solliciter souvent leurs conseils ?
J’ai eu à causer avec quelques-uns. Dans ce monde, on n’aide pas forcément gratuitement, surtout quand tu n’es pas de la même famille que la personne à qui tu demandes de l’aide. Certains vous font des propositions indécentes avant toute aide et étant donné que je ne suis pas pour cela, je reste dans mon coin. Je préfère souffrir, me battre pour arriver peu à peu au sommet.
De quoi parlent les sons que vous avez déjà enregistrés ?
Le premier son, en rap, parle des mères. J’encourage surtout les jeunes à respecter leur mères pour pouvoir avoir leurs bénédictions.
Un message à ceux qui te lisent ?
Propos recueillis par Colette DRABO