Libérés le 21 décembre dernier, Hervé Ouattara et ses camarades de la coalition du 27 novembre ont animé un point de presse dans l’après-midi du 28 décembre 2021 à Ouagadougou. Au menu des échanges, la situation sécuritaire du pays. Ils ont également appelé leurs militants et sympathisants à se tenir prêts pour les prochains mots d’ordre.
Hervé Ouattara, Adama Tiendrebéogo dit Colonel, Marcel Tankoano, Mamadou Drabo et Abdoul Karim Baguignan dit Lota ont convié la presse ce 28 décembre 2021 à Ouagadougou. A peine libérés après condamnation avec sursis, les responsables de la coalition du 27 novembre ont tenu à remercier tous ceux qui ont été solidaires d’avec eux depuis leur incarcération jusqu’à leur libération.
Hervé Ouattara et ses camarades ont témoigné leur solidarité à toutes les personnes lésées par les comportements irréfléchis de ceux qu’ils qualifient d’infiltrés lors de la marche. A les entendre, des personnes ont profité de la marche pour poser des actes irresponsables dont ils ne sont pas les auteurs. « Nous ne sommes pas des casseurs, nous avons été bien éduqués et nous nous sommes battus pour les institutions de ce pays, des gens ont profité de cette manifestation pour poser des actions afin que nous portions la responsabilité », a souligné Hervé Ouattara.
Selon Abdoul Karim Baguigna, lors de sa déclaration liminaire, « les libertés fondamentales sont bafouillées dans notre pays, la liberté d’expression et celle des manifestations sont devenues des ressources rares ». Ils ont appelé la communauté internationale à soutenir les Organisations de la société civile.
A la question d’un journaliste de savoir s’ils avaient peur de retourner en prison, les conférenciers ont unanimement répondu par la négative. Mieux, ils disent être prêts à repartir en prison pour les mêmes causes. « Roch doit démissionner, si c’est cela qui va amener en prison encore, il n’y a pas de problème », soutient Adama Tiendrebéogo. Et à Mamadou Drabo de renchérir « notre position sur l’appel à la démission du Président Roch Kaboré n’est pas négociable ».
Daouda KIEKIETA (Stagiaire)
