Une « cellule terroriste » qui se préparait à perpétrer des attentats à Bamako, Ouagadougou et Abidjan lors des fêtes de fin d’année, a été démantelée. L’information a été donnée à travers un communiqué des services de renseignements maliens qui ont affirmé avoir arrêté la semaine dernière des jihadistes.
Selon l’AFP, la « cellule terroriste » démantelée le 6 décembre dernier à Koutiala, dans le sud du Mali près de la frontière burkinabè, est composée de quatre membres qui « ont participé au double attentat du 2 mars à Ouagadougou » et à l’enlèvement d’une religieuse colombienne en février 2017. A en croire les services maliens, ces derniers ont été « appréhendés alors qu’ils s’apprêtaient à perpétrer des attentats dans certains points sensibles d’Abidjan, Bamako et Ouagadougou lors des fêtes de fin d’année ». Le « chef de la cellule » se nommerait Adama Konaté, 31 ans et originaire de Yira Dioubasso au Burkina Faso. Selon les enquêteurs maliens, il « assurait la succession de son mentor Abdallah Sawadogo tué par les forces burkinabè le 22 mai » à Ouagadougou et « était devenu le point focal des groupes terroristes dans la jonction des trois frontières (Mali, Burkina et Côte d’Ivoire) et avait entamé une opération de recrutement ».