Au moins 31 soldats maliens ont été tués lundi dans le nord-est près des frontières du Burkina Faso et du Niger, dans l’attaque la plus meurtrière attribuée à des jihadistes contre les forces maliennes cette année, selon un nouveau bilan obtenu mercredi de sources militaires et locale.
Un précédent décompte de l’état-major faisait état de 11 morts, 11 disparus et 14 blessés.
Ce bilan n’a cessé de s’aggraver depuis un premier communiqué publié tard lundi, plusieurs heures après l’attaque menée en milieu de journée contre la relève du poste de Tessit, au sud-ouest d’Ansongo.
Il pourrait s’alourdir encore, d’autres sources citant des pertes encore plus grandes dans les rangs de l’armée, qui a vu des centaines de ses hommes mourir de la sorte ces dernières années.
La relève est tombée dans une embuscade tendue par une centaine d’hommes à bord de pick-ups et sur des motos, selon un récit fait antérieurement par l’armée sur les réseaux sociaux.
“Le nouveau bilan est de 31 militaires maliens tués. Les blessés ont été transportés à Gao pour des soins”, a indiqué à l’AFP un commandant local s’exprimant sous le couvert de l’anonymat en raison de ses contraintes hiérarchiques.
“Dans les rangs des terroristes, on a retrouvé 13 morts sur le terrain, et ils sont repartis avec d’autres corps”, a-t-il dit.
Un document officiel que l’AFP a consulté rapporte 33 morts et 14 blessés. Un élu local a évoqué sous le sceau de l’anonymat 34 soldats tués…
AFP