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MALI : l’armée confirme la mort du chef djihadiste Amadou Koufa

L’armée malienne a confirmé ce samedi la mort d’Amadou Koufa, l’un des principaux chefs djihadistes actifs dans le pays. Il a été tué jeudi soir, lors d’un raid mené par les forces françaises déployées au Sahel.

Il n’y a plus de doute : « Je confirme qu’Amadou Koufa a été tué au cours de l’opération », a déclaré le porte-parole de l’armée malienne, le colonel Diarran Koné. L’armée française, elle, avait annoncé vendredi qu’elle avait « mis hors de combat une trentaine de terroristes » au Mali, parmi lesquels, « probablement », le chef djihadiste Amadou Koufa.

« Après l’opération militaire (des armées malienne et française), le terroriste Koufa était gravement blessé. Il a été transporté par ses proches, avant de décéder après », a confirmé à l’AFP une autre source militaire. La mort du chef jihadiste malien a également été annoncée sur la page Facebook des forces armées du Mali.

Un coup dur pour les djihadistes

Prédicateur islamique radical de Mopti, Amadou Koufa, qui dirigeait la katiba Massina, était l’un des proches lieutenants d’Iyad Ag Ghali, chef du groupe djihadiste GSIM (Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin, soit « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans »). Il est apparu il y a trois ans dans le centre du Mali.

Depuis, les violences intercommunautaires se sont multipliées dans le centre du pays, opposant notamment les Peuls, traditionnellement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, pratiquant majoritairement l’agriculture. Ces violences ont fait plus de 500 morts civils depuis le début de l’année, selon l’Onu.

Cette opération menée par les armées maliennes et françaises représente un coup dur pour les djihadistes, estiment des analystes. Dans une vidéo diffusée le 8 novembre, Amadou Koufa était apparu aux côtés de l’ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly, chef du GSIM, et de l’Algérien Djamel Okacha dit Yahia Aboul Hammam, dirigeant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Amadou Koufa y invitait les musulmans en général à « faire le djihad », avant de s’adresser en particulier aux membres de l’ethnie peule.

4 500 soldats français au Sahel

La région de Mopti, dans le centre du Mali, a été au cours des derniers mois de plus en plus infiltrée par les groupes djihadistes, défaits par l’armée française lors de l’opération Serval en janvier 2013, mais qui profitent des immensités désertiques de la région pour régulièrement reconstituer leurs groupes combattants.

Quelque 4 500 militaires français sont déployés au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane, qui a succédé à Serval.

Ouest-France avec AFP et Reuters

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