Des koglwéogo de Ouagadougou ont mis la main sur 17 présumés malfrats qui s’adonnaient à des vols d’engins et autre matériel de véhicules de personnes venues au doua du richissime Abdou Balima, dans le quartier petit Paris, à Gounghin.
C’est une grosse prise que les kolgwéogo ont opérée au quartier Petit Paris, à Gounghin, où ils ont épinglé 17 présumés voleurs, dans la nuit du 5 au 6 novembre. En effet, ces malfrats s’adonnaient aux vols d’engins à deux roues et matériels de véhicules de personnes venues pour assister au doua du richard Abdou Balima. Sur les lieux, le porte-parole des kolgwéogo, Soumaïla Ouédraogo alias Ben Laden, explique en ces termes : « Les gens sont venus au doua du vieux (NDLR : Abdou Balima). Ils ont constaté que beaucoup de choses disparaissaient. C’est ainsi qu’on nous a fait appel pour venir assurer la sécurité des lieux. Quand nous sommes arrivés, nous avons pu mettre la main sur un jeune qui avait en sa possession du matériel de véhicule. Ce dernier à dénoncer un autre et ainsi de suite. C’est ainsi que de dénonciation en dénonciation, nous avons pu les arrêter. Ils ont volé des motos, des pièces de véhicules, etc. Ils ont démonté les pièces d’une moto Sanili. Certains parmi eux fument la drogue. La BAC est arrivée pour les emmener, mais nous leur avons dit que nous ne pouvons pas les remettre parce qu’on n’a pas encore fini nos investigations avec eux. Quand nous aurons fini, nous allons les remettre à la police ou au Procureur, quitte à eux de les relaxer après. Cela ne nous regarde plus ».
En effet, une vive tension s’est installée entre les éléments de la BAC et les kolgwéogo lorsque les premiers ont décidé d’emmener les présumés délinquants avec eux. Ce qui n’a pas été du goût des kolgwéogo qui ont marqué leur refus au motif qu’ils n’ont pas fini leur travail, plus précisément qu’ils allaient continuer les auditions afin de recueillir des aveux et mettre le grappin sur d’éventuels complices. Malgré les explications de part et d’autre, rien n’y fit, la BAC n’a pu partir avec les voleurs. C’est une fourgonnette blanche appartenant, dit-on à des kolgwéogo, qui a embarqué les présumés voleurs pour le QG des kolgwéogo.
Colette DRABO
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