L‘Alliance pour la Défense de la Patrie (ADP) a animé une conférence de presse ce 25 août 2021 à Ouagadougou. Les membres de l’alliance se disent inquiets de la situation sécuritaire du Burkina au regard du retrait des 600 soldats Tchadiens de la zone dite des trois frontières. Ils appellent à la solidarité entre les Etats du G5 Sahel.
Face aux journalistes ce 25 août 2021à Ouagadougou, les membres de l’ADP ont exprimé leur inquiétude quant au retrait des 600 soldats Tchadiens de la zone frontalière du Burkina, du Mali et du Niger. Selon ces derniers, ce départ impose au Burkina Faso un nouveau défi sécuritaire au regard de la recrudescence des attaques et de la permanence du danger dans cette zone, d’où la nécessité pour les trois pays frontaliers que sont le Burkina, le Niger et le Mali de gagner en solidarité. Les membres de l’ADP ont appelé l’ensemble des Burkinabè à l’union sacrée autour du Président du Faso et des FDS, seule gage de leur avis, d’une lutte efficiente contre l’hydre terroriste.
Pour le président de l’ADP, Abraham Badolo, la crise sécuritaire au Burkina Faso a atteint un niveau d’inquiétude qu’il est primordial pour les populations, de se démarquer des querelles politiciennes et de s’unir pour la cause nationale. « L’heure n’est pas à l’exacerbation des contentieux et des règlements de compte entre les clans politiques et les forces sociales mais plutôt à une unité de cœurs et d’actions pour une victoire perceptible et durable » a-t-il déclaré.
Abraham Badolo et ses camarades ont par ailleurs appelé le Président du Faso Rock Marc Christian Kaboré, président en exercice de l’UEMOA, à tout mettre en œuvre pour une réouverture prochaine des frontières dans l’espace UEMOA. Pour eux, 16 mois après la mise en œuvre de la mesure de fermeture des frontières, il est objectif aujourd’hui qu’elle a atteint ses limites. Et cela, en témoigne selon eux, la porosité des frontières, la flambée des prix des produits de première nécessité et la montée fulgurante du coût de la vie.
Actuburkina