Une délégation du bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), conduite par son chef de la section de coopération internationale, Amady Ba, a été reçue ce 14 mars, au Palais de Kosyam par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. Mais à l’issue des échanges rien n’a filtré puisque la délégation n’a pas voulu s’exprimer sur les raisons de cette «audience privée», à laquelle la presse avait été pourtant conviée. On en saura plus peut-être dans les jours à venir.
Il faut signaler que depuis 2016, plusieurs pays africains, notamment l’Afrique du Sud, le Burundi, la Gambie (sous Jammeh) avaient annoncé leur retrait de l’institution, accusée de partisane et de ne poursuivre que des dirigeants africains. Outre le Burundi à l’heure actuelle, l’Afrique du sud et la Gambie ont annulé leur demande de retrait.
Pour rappel, la CPI est une juridiction pénale universelle permanente, fondée en 1998 à Rome et chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d’agression et de crime de guerre.
AL CAPPUCCINO