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IUTS : les Forces de sécurité intérieure exigent son « annulation pure et simple »

Ils sont au total cinq syndicats : le Syndicat national des travailleurs de l’administration des douanes (SYNATRAD), l’Union police nationale (UNAPOL), le Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire (SYNAGSP),  le Syndicat national des travailleurs de l’environnement, du tourisme et de l’hôtellerie (SYNTETH) et le Collectif des policiers  municipaux du Burkina (COPM/B).  Ces syndicats des Forces de sécurité intérieure exigent l’annulation de l’application de l’IUTS sur les indemnités des fonctionnaires et exigent la restitution des sommes déjà coupées. Voici un extrait de  leur communiqué  

« Excellence Monsieur le Premier ministre,

C’est avec une grande consternation que nous, agents des Forces de sécurité intérieure, avons constaté, à l’instar de tous les autres travailleurs, l’effectivité  de l’application de l’IUTS sur les primes et les indemnités  pour compter du mois de février 2020. Pourtant, tous les voyants étaient au rouge par rapport à cette mesure impopulaire et cynique qui allait entraîner  une diminution du salaire déjà insuffisant pour le travailleur. Les organisations syndicales  des travailleurs n’ont pas manqué d’attirer votre attention. Certaines ont même montré leur disponibilité à vous accompagner avec des propositions pour un recouvrement  optimal des recettes. Malgré toutes ces alertes et au regard du contexte sécuritaire inquiétant, votre gouvernement s’est entêté  à rendre cette extension de l’IUTS sur les primes et indemnités, effective.  C’est pourquoi, nous, syndicats des Forces de sécurité intérieure, condamnons avec la dernière énergie l’application de l’IUTS sur les primes et indemnités des travailleurs. Cette application inattendue  et inopportune contribue à détériorer davantage la situation déjà précaire des fonctionnaires  et n’est pas de nature à contribuer à un apaisement du climat  social tant prôné par le chef de l’Etat. Conscients du contexte sécuritaire actuel et de notre rôle plus qu’important dans la lutte contre l’insécurité de tout genre, nous prenons l’opinion nationale et internationale à témoin de toutes les conséquences que cette mesure  impopulaire et illégitime viendrait à engendrer. Au regard de ce qui précède, nous, syndicats des Forces de sécurité intérieure, restons engagés dans la solidarité et appelons nos militants à rester mobilisés et à répondre promptement à tout éventuel mot d’ordre. A cet effet, nous exigeons de votre gouvernement : l’annulation pure et simple de l’IUTS sur les primes et indemnités et la restitution des sommes déjà perçues pour le mois de février, la poursuite du dialogue social avec les travailleurs sur des décisions les concernant, la dotation conséquente de toutes les Forces de sécurité intérieure en armement et autres matériels adaptés à la situation sécuritaire du moment, l’adoption d’une loi de programmation militaire ».

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