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GOUVERNEMENT DABIRE II : ce que de nouveaux ministres ont confié

Au lendemain de la formation du gouvernement Dabiré II intervenue le 10 janvier, les membres du nouveau gouvernement ont pris part à une rencontre de prise de contact avec le président du Faso et le chef du gouvernement Christophe Joseph Marie Dabiré dans la matinée. Nous vous proposons les réactions de quelques nouveaux ministres au sortir de la rencontre.

 

Ousmane Nacro, ministre de l’eau et de l’assainissement

« J’espère pouvoir apporter ma modeste contribution pour consolider ce qui a déjà été fait »

« Je suis ému. J’ai des sentiments de reconnaissance pour le président du Faso ainsi que pour le Premier ministre qui ont accepté de porter leur choix sur ma modeste personne en me confiant un ministère afin que je puisse conduire la mise en œuvre de la politique du président Kaboré en matière d’eau et d’assainissement. C’est un défi. D’énormes travaux ont été réalisés et j’espère pouvoir apporter ma modeste contribution pour consolider ce qui a déjà été fait ».

 

Elise Thiombiano, ministre de la Culture et du tourisme

« Je suis fière d’appartenir à ce gouvernement car le quota genre a été respecté »

« Je suis animée d’un sentiment d’humilité parce que le président du Faso a placé une grande confiance en ma personne en me faisant appel dans ce gouvernement. Il faut surtout travailler à mériter cette confiance. C’est aussi un sentiment de fierté d’appartenir à ce gouvernement qui doit mettre en œuvre le programme du président du Faso. Un programme sur la base duquel il a été élu. C’est aussi un sentiment d’invite au travail car les chantiers sont énormes et les attentes nombreuses. Il va falloir donc travailler pour que les objectifs soient atteints. Je suis fière d’appartenir à ce gouvernement car le quota genre a été respecté ».

 

Charlemagne Ouédraogo, ministre de la Santé

« Mes relations avec le monde syndical seront  une relation en faveur de la promotion de la santé»

« J’exprime ma gratitude au président du Faso de m’avoir confié le portefeuille de la santé. Je sais que ce n’est pas une tâche facile. J’ai accepté de participer à relever le défi en plaçant cette mission sous le signe de la solidarité agissante. Nous allons faire en sorte que l’ensemble des acquis soient consolidés et que la lettre de mission qui nous sera confiée, que nous puissions ensemble pouvoir dérouler un programme en faveur de la santé des populations. Mes relations avec le monde syndical seront une relation en faveur de la promotion de la santé et du développement institutionnel ».

 

Ousséni Tamboura, ministre de la communication et des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement

« Avec toutes les parties prenantes, nous allons faire de notre mieux pour réussir cette mission »

« Nous pouvons nous réjouir de la confiance placée en moi par le président du Faso et du chef du gouvernement. Nous devons également avoir le sens de responsabilité puisqu’il s’agit d’une mission de servir, d’une mission de communiquer sur l’action du gouvernement. Nous pouvons vous rassurer qu’avec toutes les parties prenantes, nous allons faire de notre mieux pour réussir cette mission. Le président du Faso a beaucoup insisté sur un certain nombre de questions sur lesquelles il attend les membres du gouvernement. D’abord cet esprit de collégialité, puisqu’il s’agit d’une action collective du gouvernement. Ensuite, il a insisté sur le fait que les ministres fassent une rupture dans les comportements. C’est dire que les ministres doivent montrer un comportement exemplaire. Troisièmement, le chef de l’Etat attend de ses ministres qu’ils soient efficaces car le gouvernement doit veiller à la mise en œuvre des politiques publiques. Dans l’ensemble, c’était un Conseil des ministres afin de mieux assurer nos missions. Certainement, dans les jours à venir, les membres du gouvernement se mettront au travail »

 

Louise Anne Go, ministre déléguée chargé en Artisanat

« Mon mandat, je le place sous le signe de la réussite »

« Je suis pleine de joie et de fierté pour le fait de m’avoir nommé à la tête de ce ministère par le président du Faso et le Premier ministre. J’espère pouvoir être à la hauteur de mes nouvelles missions. J’ai la volonté de mener à bien la mission qui m’est confiée et j’espère que le Tout-Puissant nous y aidera. Mon mandat, je le place sous le signe de la réussite. J’intervenais dans le secteur du développement qui portait surtout sur l’artisanat.  Je pourrai un temps soit peu accompagner tous ces artisans »

 

Dominique Nana, ministre des Sports

« Je ne serai pas un ministre du football »

 

« C’est un sentiment de gratitude à l’égard du peuple que j’ai l’occasion de servir au sein du gouvernement. Je demande l’accompagnement de tous les acteurs du monde sportif pour la mission qui m’a été confiée. Mes priorités seront de créer dans le volet sport, une certaine homogénéité dans le fonctionnement des fédérations, assainir leur fonctionnement et améliorer leurs relations. Nous souhaitons améliorer aussi les relations entre elles et le ministère des Sports. Sur l’aspect loisirs, c’est un grand chantier à ouvrir. Parce que les loisirs actuellement se limitent à la fréquentation des débits de boissons avec les effets pervers que cela occasionne. Nous allons donc travailler à créer des loisirs sains pour notre jeunesse. Ce sont ces deux gros chantiers sur lesquels nous allons travailler. Je ne serai pas un ministre du football. Je suis le ministre des Sports et je pense qu’il y a beaucoup de chantiers sur lesquels nous allons travailler »

 

Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation

« Un ministère transversal au cœur de la question de l’autorité de l’Etat »

« Je suis de retour et je retrouve mes anciens amours avec le ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation à la tête duquel j’ai exercé durant 5 ans de 2006 à 2011. Cela dit, mes premiers mots sont des remerciements adressés au président du Faso et à son Premier ministre pour m’avoir fait l’honneur de me nommer à la tête de ce ministère. C’est un ministère qui est transversal et qui est au cœur de la question de l’autorité de l’Etat »

 

Me Stanislas Sankara, ministre en charge de l’Urbanisme

« A cœur vaillant rien n’est impossible »

« De cette rencontre de prise de contacts, le président du Faso a mis l’accent sur la culture du résultat. Il attend des résultats. Il attend aussi de nous, un comportement de rupture vis-à-vis de la presse, vis-à-vis de la population et de tous les acteurs. Donc je me réjouis que nous devions relever les défis dans la collégialité gouvernementale. C’est une lourde responsabilité s’agissant des questions foncières, de l’urbanisme et de l’habitat. Je mesure l’ampleur de la tache mais à cœur vaillant rien n’est impossible. J’aimerais dire merci au président du Faso et à son Premier ministre et espérer qu’avec l’ensemble de mes collègues ministres, nous pourront répondre aux aspirations de nos populations ».

Propos recueillis par Kiswendsida Fidèle KONSIAMBO

 

 

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