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GOUVERNANCE ENVIRONNEMENTALE: la campagne de plaidoyer « Empreinte Verte » lancée pour obtenir l’adhésion des 13 candidats à la présidentielle

La Coordination nationale des jeunes pour l’environnement et le climat (CONAJEC) a tenu, dans la matinée du 5 novembre 2020, un point de presse au cours duquel elle a exprimé ses attentes en ce qui concerne  les questions environnementales du prochain Président du Faso. Et pour la mise en œuvre de la 1re phase de son projet, la Coordination dit dérouler une campagne de plaidoyer dénommée « Empreinte Verte » auprès des candidats et surtout susciter en eux un engagement ferme pour la prise en compte des 10 résolutions élaborées par elle, pour une meilleure gouvernance environnementale.

« Empreinte verte ». C’est sur ce concept que la Coordination nationale des jeunes pour l’environnement et le climat entend mener sa  campagne de plaidoyer auprès des 13 candidats en lice pour la course à Kosyam avec l’appui du Centre d’étude et d’expérimentations économiques et sociales de l’Afrique de l’Ouest-Association internationale (CESAO-AI). Une première phase structurée en trois, qui se déroulera pendant la période de la campagne. Il s’agit, selon le Coordinateur de la CONAJEC, Aboubacar Okana Lougué, de mener une véritable campagne de communication digitale sur la page Facebook officielle de la structure, d’analyser également les projets de société des différents candidats et enfin leur présenter et leur soumettre les dix engagements qu’elle a élaborés. Pour lui, la campagne digitale permettra d’obtenir davantage de mobilisation et d’adhésion des jeunes, potentiels électeurs, et ce, après un examen minutieux des projets de société par un collège d’experts commis à la tâche, qui mettront en évidence la sensibilité à l’environnement. De son avis, la mise en œuvre des dix engagements au cours d’un quinquennat, serait une grande avancée du Burkina Faso vers la gouvernance durable de l’environnement. Ces engagements sont entre autres, la relecture du code de l’environnement pour y prendre en compte la gestion intégrée des ressources forestières, l’actualisation de la loi du 21 mars 2008 portant liste des sites autorisés pour la production du charbon de bois, du durcissement des mesures disciplinaires et leur application effective, de l’élévation des taxes sur la coupe du bois, de l’instauration d’une convention uniforme pour les reboisements, de la création et de la sécurisation des forêts villageoises, communales, régionales et nationales,  de l’instauration d’une éducation environnementale dans les cursus scolaires, de la mise en place d’un observatoire national de l’environnement et des risques naturels, de la mise en œuvre et du développement d’une politique nationale de promotion des technologies, etc. A la question de savoir comment se fera le suivi pour une meilleure prise en compte des engagements à l’issue de l’élection du 22 novembre, Aboubacar Lougué et ses camarades disent veiller au peigne fin sur les programmes et projets de société du candidat qui sera élu au soir du 22 novembre 2020. Le coordonnateur régional du CESAO-AI, Dramane Coulibaly a, pour sa part, souligné que le plus important ne sera pas de dire que l’on s’engage. Pour lui, ce qui compte, c’est l’action pour  la gestion de l’environnement. Il dit avoir bon espoir que la période étant favorable pour les candidats à tout prendre, ces derniers ne s’engageront pas pour s’engager. Car, pour lui, la question des changements climatiques est d’une urgence mondiale et « nos politiques devraient véritablement s’y pencher en amont, dans leur mode de gouvernance pour éviter la perte de la biodiversité et les catastrophes naturelles », a-t-il déclaré.

Didèdoua F. ZINGUE

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