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FRANCE : Ségolène Royal bientôt à l’ONU ?

Ce dimanche 26 février 2017, la ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal a annoncé qu’elle ne serait pas candidate aux élections législatives en juin prochain. Mais elle chercherait, depuis plusieurs mois,  à décrocher un poste à l’ONU.

 

Ségolène Royal ne sera pas candidate aux élections législatives en juin prochain. Elle l’a annoncé ce 26 février,   en marge d’une visite au Salon de l’agriculture en France. Aujourd’hui âgée de 63 ans,  l’ancienne candidate à l’élection présidentielle avait été élue en 1988, 1993, 1997  et 2002 députée de la 2e circonscription des Deux-Sèvres. Toutefois, l’ex-compagne de François Hollande a des ambitions internationales. En effet, en octobre dernier, elle avait confié au Journal du Dimanche avoir des ambitions internationales. Forte de son expérience lors de la COP21, Ségolène Royal entendrait même briguer la direction du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), l’une des plus grosses agences de l’ONU. Sur France Inter, en décembre, elle avait concédé à demi-mot son intérêt pour le poste. « On verra, ce n’est pas non », avait déclaré la ministre, interrogée sur une éventuelle candidature. « Candidate, non, parce que ça ne se passe pas de cette façon-là », avait-elle précisé, tout en enchaînant : mais « c’est vrai que je suis assez sollicitée pour continuer le travail sur la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la planète ».

Une ambition qui semble se préciser depuis plusieurs semaines. Elle pourrait d’ailleurs bénéficier de l’élimination de Philippe Douste-Blazy pour le poste de directeur général de l’OMS qui permet à un autre Français de briguer un poste dans une autre agence majeure. Il aurait été difficile pour un pays membre des Nations unies de positionner deux de ses représentants à la tête de deux agences majeures, rappelait Le Journal du dimanche le mois dernier.

Autre avantage majeur, le nouveau secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, doit son poste à la France. C’est en tout cas ce que rapportait le JDD fin janvier : « C’est la France qui a poussé le Portugais à présenter sa candidature à la succession de Ban Ki-moon, alors que le poste était censé échoir à une femme originaire d’Europe de l’Est, profil sur lequel personne n’arrivait à se mettre d’accord. Et les réseaux diplomatiques français ont œuvré pour le faire élire. »

Cette annonce-surprise de Ségolène Royal laisse-t-elle entendre que l’actuelle ministre de l’Environnement a déjà assuré son futur après la fin du quinquennat ?

Avec lepoint.fr et AFP

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