L’on connait depuis le vendredi 26 février le nom du nouveau patron du football mondial : il s’appelle Gianni Infantino, élu au second tour du scrutin avec 115 voix contre 88 pour Cheikh Salman, candidat de la Confédération africaine de footballl (CAF). Le successeur de Sepp Blatter, numéro 2 de l’UEFA, est le 9e président de l’instance internationale du football. Il hérite d’une institution minée par des scandales à répétition.
A l’issue de son élection, le juriste italo-suisse a confié qu’il entend placer son mandat de quatre ans sous le signe de la « restauration de l’image de la Fifa [dont] tout le monde doit être fier ». « Je veux travailler avec vous tous, pour instaurer une nouvelle ère à la Fifa où l’on puisse de nouveau mettre le foot au centre du jeu. La Fifa a traversé des moments tristes, une crise, mais c’est derrière nous, nous devons aller de l’avant et appliquer les principes de bonne gouvernance », a laissé entendre le nouveau patron.
Il faut noter que cinq candidats se disputaient le siège de la présidence mais juste avant le scrutin, le Sud-Africain Tokyo Sexwale a retiré sa candidature. Etaient donc en lice Gianni Infantino, Cheikh Salman, président de la Confédération asiatique (85 voix), suivi de loin par le prince jordanien Ali (27 voix), tandis que le Français Jérôme Champagne a récolté sept bulletins.
Al CAPPUCCINO
