La Direction de la communication du ministère de la Santé donne ici quelques mesures efficaces pour prévenir la fièvre de Lassa qui sévit en Afrique de l’Ouest.
« La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique virale aiguë d’une durée d’une à quatre semaines qui sévit en Afrique occidentale. Le virus de Lassa se transmet à l’homme par contact avec des aliments ou des articles ménagers contaminés par l’urine ou les excréments de rongeurs du genre Mastomys, communément appelés « rats à mamelles multiples » qui sont des porteurs sains du virus.
La fièvre de Lassa est endémique au Bénin, en Guinée, au Libéria, en Sierra Leone et dans des parties du Nigéria. La transmission interhumaine et en laboratoire se produit également, en particulier dans les hôpitaux où les mesures de prévention et de lutte anti-infectieuse laissent à désirer. Le début des manifestions cliniques est généralement progressif, avec de la fièvre, une faiblesse généralisée et un mauvais état général.
Des soins de soutien précoces, axés sur la réhydratation et le traitement symptomatique, améliorent les chances de survie. Le traitement antiviral à la « Ribavirine » semble efficace s’il est administré au début de l’évolution clinique. Le taux global de létalité est de 1% et peut atteindre 15% en milieu hospitalier.
Devant tout symptôme suspect ou en cas de doute, il faut se rendre dans la formation sanitaire la plus proche pour une prise en charge. Actuellement, aucun vaccin ne protège contre la fièvre de Lassa. La prévention de la fièvre de Lassa passe par la promotion d’une bonne « hygiène communautaire » pour éviter que les rongeurs ne pénètrent dans les habitations.
Parmi les mesures efficaces, on citera la conservation des céréales et plus généralement des denrées alimentaires dans des contenants résistant aux rongeurs, l’élimination des ordures loin des habitations, le maintien de la propreté à l’intérieur de celles-ci et la présence de chats. Le Burkina n’a pas encore enregistré de cas de fièvre Lassa, mais toutes les mesures préventives doivent être respectées par tous.
Direction de la communication du ministère de la Santé