Le clap de départ de la 29e édition du FESPACO a été donné ce 22 février 2025, dans la cuvée du Palais des sports de Ouaga 2000 par le président Ibrahim Traoré et son homologue tchadien, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, en présence d’illustres invités.
C’est parti pour la 29e édition du FESPACO, le grand rendez-vous du cinéma africain. Le top départ de l’édition a été donné par le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, et le président de la République du Tchad, le Maréchal Mahamat Déby Itno, dans l’après-midi de ce 22 février. A travers ce cap de départ, c’est la succession du Tunisien Youssef Chebbi, Etalon d’or de Yennenga 2023, qui est ouverte. Et ils sont nombreux les acteurs du 7e art qui ont fait le déplacement de Ouagadougou.
Faut-il le rappeler, le Tchad est le pays invité d’honneur de ce 29e FESPACO, et il est présent dans la capitale burkinabè est plus de 200 personnes composés d’artistes, d’artistes, de cinéastes, de créateurs, troupes traditionnelles. Pour le ministre tchadien du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Abakar Rozzi Teguil, son pays, en plus d’être très fier d’être pays invité d’honneur de cette édition, et “ fier d’associer sa voix à celles des autres pour célébrer nos valeurs culturelles mais aussi pour assurer la défense de notre souveraineté culturelle face aux multiples menaces qui pèsent sur elles”.
A son avis, les pays africains ont la responsabilité de faire entendre la voix de la culture africaine dans ce FESPACO qui célèbre l’Afrique à travers le cinéma, qui est “ un art puissant qui transcende les frontières et unit les peuples”. “ Nous sommes venus pour partager, apprendre, nous inscrire et surtout renforcer les liens qui unissent nos nations. Ensemble, faisons en sorte que cette édition du FESPACO soit un moment inoubliable, un festival où la créativité africaine s’inscrit dans toute sa splendeur”, a déclaré le ministre Abakar Rozzi Teguil.
L’édition 2025 du FESPACO est placé sous le thème : “Cinémas d’Afrique et identités culturelles”.
Un thème qui, de l’avis du ministre burkinabè en charge de la culture, Gilbert Ouédraogo, qui a lu le discours d’ouverture du président Ibrahim Traoré, “ nous interpelle et nous invite à une réflexion profonde sur notre identité en tant que peuples africains”. Pour lui, le cinéma est un miroir de la société, un vecteur puissant d’appropriation de sa culture, ses valeurs, ses rêves. “ A travers le cinéma, l’Afrique réaffirme sa singularité sociale, son authenticité culturelle et sa part d’humanité dans l’univers de la création. Le cinéma africain, loin d’être une simple représentation de la réalité, est un moyen de résistance, une preuve de résilience et un symbole fort d’émancipation. Il est l’expression d’une diversité culturelle unique, d’une pluralité de voix qui vient enrichir le dialogue mondial”, a affirmé le chef de l’Etat pour qui “ cette édition du FESPACO, en mettant l’accent sur les identités culturelles, nous appelle avec insistance à explorer les richesses inouïes et la fascinante complexité d’une Afrique nourricière à travers le prisme du cinéma”. “ Nos écrans doivent refléter qui nous sommes, d’où nous venons. Nos écrans doivent éclairer et guider notre marche vers un avenir radieux”, a estimé le chef de l’Etat.
Colette DRABO
Ph: DCRP/ministère de la communication