Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc SORGHO, était devant le premier ministre pour l’évaluation du contrat d’objectifs pour l’année 2024. Le bilan est jugé globalement satisfaisant.
L’année 2024 a été marquée par une progression notable dans la mise en œuvre des actions du ministère. Avec un taux de performance global de 84,60 %, en hausse de 9,95 points de pourcentage par rapport à 2023, le département a su relever plusieurs défis liés à l’entretien et à la modernisation des infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires du pays.
L’évaluation a révélé que sur les 68 extrants attendus, 25 ont été jugés « Excellents », 19 « Satisfaisants », 6 « Moyens », 8 « Faibles » et 10 « Très Faibles ». Un bilan, qui démontre les efforts consentis pour répondre aux attentes des populations en matière d’infrastructures.
𝗗𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗿𝗲̀𝘁𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻
Parmi les réalisations phares enregistrées en 2024, il y a :
√L’Entretien courant de 6 660 km de routes, 1 322 km de pistes rurales et 130 km de voiries urbaines ;
√Le Bitumage de 13 km de voiries dans la ville de Ouagadougou ;
√Le Revêtement de 30 km de voiries urbaines à Fada N’Gourma ;
√L’Aménagement de 721,5 km de pistes rurales pour faciliter l’accès aux zones enclavées ;
√Le Recrutement de 1 800 jeunes et femmes, dont 469 personnes déplacées internes (PDI), dans le cadre des travaux à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) ;
√La Réalisation d’ouvrages d’assainissement des eaux pluviales à Fada N’Gourma ;
√Le Lancement de 13 études pour la planification de futurs projets.
𝗗𝗲𝘀 𝗱𝗲́𝗳𝗶𝘀 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗶𝘀𝘁𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗺𝗮𝗹𝗴𝗿𝗲́ 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗴𝗿𝗲̀𝘀
Le ministre des infrastructures a laissé entendre que les résultats obtenus traduisent une volonté affirmée du gouvernement de renforcer les infrastructures nationales, plusieurs difficultés ont entravé la pleine exécution des objectifs fixés. Parmi elles, l’insécurité persistante, qui ralentit les travaux dans certaines zones, la non-libération des emprises par les populations, ainsi que la contreperformance de certaines entreprises. Par ailleurs, la mobilisation des financements reste un enjeu majeur pour la réalisation de nouvelles infrastructures.
𝗨𝗻𝗲 𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗮̀ 𝗽𝗼𝘂𝗿𝘀𝘂𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗲𝗻 2025
Malgré ces contraintes, le ministère des Infrastructures entend poursuivre sur cette lancée et consolider les acquis. Avec une feuille de route ambitieuse, il mise sur une accélération des travaux routiers, une meilleure gestion du patrimoine existant et une optimisation des ressources financières et humaines. Adama Luc SORGHO a surtout insisté sur le retour des travaux en régies sur instruction du président de la transition.
Le ministre souligne que dans cette dynamique le ministère a lancé une commande de 400 engins. L’orientation du chef de l’Etat est clair, les techniciens du ministère doivent conduire la réalisation de certains travaux a conclu le premier responsable du département en charge des infrastructures.
DCRP/MID