Au lendemain de sa visite aux malades de la Dengue dans des structures sanitaires de la capitale, le ministre de la Santé, Dr Smaïla Ouédraogo, a animé une conférence de presse ce 8 novembre : objectif : informer la population de l’existence de la Dengue et sensibiliser celle-ci sur les mesures préventives individuelles et collectives.
C’est connu, la Dengue sévit actuellement au pays des Hommes intègres. Selon le ministre de la Santé, à la date du 6 novembre, le service de surveillance épidémiologique a permis de notifier 938 cas probables dont 13 décès à Ouagadougou. A Bobo-Dioulasso, la présence du virus, notamment le stéréotype 2, a été confirmé. Par ailleurs, a-t-il poursuivi, des cas suspects ont été notifiés à Dori, Boromo et Kongoussi. Toute chose qui a fini de convaincre que la maladie est bel et bien là. Face à cette situation, le gouvernement a pris des mesures pour éviter que la propagation de la maladie. L’une des mesures annoncée est la prise en charge des malades de la Dengue. A en croire le ministre, à compter de ce 8 novembre, tous les cas de dengue qui arriveront à l’hôpital Yalgado Ouédraogo seront gratuitement pris en charge. Tout en continuant la sensibilisation, le ministère entend, entre autres, réaliser une pulvérisation spatiale et procéder à la destruction des gites larvaires.
Mais auparavant, le ministre a invité toutes les personnes vivant sur le sol burkinabè à mettre en pratique un certain nombre de conseils à savoir éliminer tous les endroits où l’eau stagne, à éviter de se faire piquer, à se rendre rapidement dans un centre de santé en cas de fièvre brutale, avec des maux de tête intenses et douleurs articulaires et à éviter de prendre des médicaments contre la douleur sans l’avis d’un agent de santé. Interpelé sur le manque de réactifs constaté dans les formations sanitaires, le ministre a confié que cela est dû à leur utilisation abondante qui entraine leur épuisement.
CD