Les élèves des établissements techniques et professionnels sont en colère, très en colère. Pour exprimer leur mécontentement, ils ont battu le pavé ce 23 février 2016, à Ouagadougou pour exiger la satisfaction de leur plateforme revendicative à leur ministre de tutelle.
Exiger la reconnaissance de leurs diplômes lors des recrutements dans la Fonction publique, l’instauration d’une session de rattrapage dans leur programme, l’ouverture de nouvelles filières sans oublier l’acquisition de matériel didactique tels les machines, les trousseaux de clés, etc. Telles sont les revendications essentielles des sections de l’enseignement technique et professionnel de l’Association des élèves et scolaires de Ouagadougou (AESO), qui étaient dans la rue ce 23 février.
Selon le coordonnateur des sections de l’enseignement technique et professionnel de l’AESO, Dramane Sankara, leur manifestation vise à réclamer de meilleures conditions d’études mais malheureusement il faut à chaque fois « revendiquer avant d’obtenir satisfaction ». Et c’était sans compter sur la détermination des manifestants qui, malgré les menaces des policiers, ont réussi à pénétrer dans l’enceinte de leur ministère de tutelle, le MENA. Là, ils ont été reçus par le ministre Jean Martin Coulibaly qui a promis que des réponses à la plateforme revendicative existent déjà. Nonobstant cette assurance du ministre, les élèves n’entendent pas baisser la garde et menacent même de s’en prendre aux directeurs d’établissements si rien n’est fait.
Al CAPPUCCINO
