Le lancement officiel des soutenances à l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF )a été donné ce lundi 06 janvier 2024, à Ouagadougou. Ces soutenances qui se dérouleront du lundi 06 au vendredi 10 janvier 2025, seront l’occasion pour les impétrants de présenter les résultats de leurs travaux de recherches.
« C’est un moment important parce que cela couvre le parcours de l’ensemble des stagiaires que nous formons ici aux différents cycles A, B et C. Pour aujourd’hui, c’est les stagiaires du cycle A qui rempliront leur formalité avec les soutenances », a laissé entendre le Directeur général de l’ENAREF, Barthélemy Dabré. A l’en croire, c’est environ 116 stagiaires qui vont présenter leur soutenance sur divers thèmes notamment en comptabilité, en fiscalité, en finances, en statistiques, en aménagement du territoire et en cadastre. Les thèmes portent sur l’analyse des situations d’expériences vécues par les étudiants, des problématiques pertinentes dans les administrations économique et financière. « Ces soutenances marquent la fin du parcours de la formation initiale à l’ENAREF. Et nous allons les remettre au sein des administrations pour emplois et pour servir le pays », a déclaré le Directeur général de l’ENAREF.
« Malgré le contexte difficile, le Trésor public burkinabè arrive à payer la dette à temps «
Moussa Zangré, élève inspecteur du Trésor, fait partie des impétrants de cette session des soutenances. Il a défendu son mémoire sous le thème : « Mobilisation des ressources par l’émission des titres publics en période de crise sécuritaire au Burkina Faso ».
« Notre travail nous a permis de comprendre qu’il y a quelques difficultés, par exemple le contexte international, l’intensification de la crise sécuritaire au niveau national mais, aussi, la sortie du Burkina de la CEDEAO a mis à mal l’économie nationale. Nous avons remarqué également que malgré le contexte difficile, le Trésor public burkinabè arrive à payer la dette à temps et la dette publique du Burkina est stable et les investisseurs ont toujours confiance au Burkina Faso », a -t-il défendu. Pour son travail, Moussa Zangré a obtenu la mention très bien avec une note de 16,5/20. Pour le directeur général de l’ENAREF, « c’est un travail appréciable qui va faire l’objet d’une recherche appliquée pour pouvoir ressortir, au-delà du travail qui a été fait afin d’apporter des éléments plus approfondis qui peuvent aider encore les administrations ». Et d’ajouter : « Aujourd’hui, nous avons plus que besoin de mobiliser des ressources. Et les sources sont diverses et la mobilisation est interne mais également le Burkina Faso a aujourd’hui du crédit pour aller sur le marché international et emprunter des ressources. Malgré quelques difficultés, la signature du Burkina est crédible. Et c’est ce qui a été démontré par l’impétrant aujourd’hui ».
Rokiatou OUEDRAOGO
(Stagiaire)
