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ELECTIONS DU 22 NOVEMBRE : le MPRSCA invite  l’opposition à se soumettre aux lois encadrant le processus électoral

Le Mouvement plus rien ne sera comme avant (MPRSCA) était face à la presse ce 25 novembre 2020, dans les locaux de son siège à Ouagadougou. Objectif : se prononcer sur les récriminations des partis signataires de l’Accord politique de Ouagadougou (APO) contre la CENI qu’ils accusent de publier des résultats entachés d’irrégularités.

La sortie, le 23 novembre dernier, des partis signataires de l’Accord politique de Ouagadougou pour contester les résultats publiés par la CENI n’a pas été du goût du MPRSCA. Ce 25 novembre, le mouvement de Claude Ouédraogo, le coordonnateur,  et ses camarades ont tenu à condamner fermement l’attitude de ces partis politiques de l’opposition  avant de les inviter à se soumettre aux lois encadrant le processus électoral. Pour les conférenciers, depuis le samedi 22 novembre, le Procureur du Faso a ouvert ses services pour  recevoir toutes les plaintes et requêtes dans le cadre des élections.  « Jusque-là, nous ne savons pas s’il a enregistré des plaintes ou des requêtes. Raison pour laquelle nous n’entrons pas dans le fond.  Ce qui nous intéresse, c’est que nous aurions préféré que ces partis politiques se soumettent et respectent la loi.  Ce qui n’a pas été le cas. Certes,  nous avons entendu qu’il y a eu des manquements mais nous pensons qu’en tant qu’OSC, que ce sont des manquements qui ne remettent pas en cause le processus électoral », a déclaré le coordonnateur  du MPRSCA, Claude Ouédraogo, qui a évoqué le cas du  Conseil constitutionnel qui statue sur les recours contre la régularité du scrutin et du dépouillement. « Aucune œuvre humaine n’est parfaite. Toutes les élections qui se sont déroulées dans ce pays comme dans le monde, ont  toujours connu des insuffisances. Par conséquent, ce que nous critiquons et dénonçons ici, c’est la réaction pas du tout républicaine de l’opposition. C’est ce qui nous met mal à l’aise. Si elle avait suivi les voies appropriées, nous n’aurions pas tenu cette conférence de presse », a ajouté le secrétaire général du MPRSCA,  Ibrahim Ouédraogo. A l’avis des conférenciers, cette attitude de ces partis à cette étape du processus électoral, n’est pas de nature à préserver la paix sociale tant attendue. C’est pourquoi, les conférenciers ont lancé un appel au peuple et « surtout la frange jeune à se départir de tout acte compromettant la paix et la cohésion sociale ».

Interpelés à se prononcer  sur la vidéo du député Moussa Zerbo qui a fait le tour des réseaux sociaux, incitant à la violence, les conférenciers ont salué l’humilité de l’élu qui ayant reconnu son tort, a présenté ses excuses à l’opinion. «  Moussa Zerbo est revenu sur la vidéo et a même demandé pardon. C’est ce qui fait de nous des Burkinabè, des Hommes intègres. Il faut reconnaitre ses erreurs. C’est ce qu’il a fait. Nous saluons la grandeur de cet homme politique qui a reconnu rapidement que tout homme peut commettre des erreurs et il faut les reconnaitre. Nous le remercions pour cela », a déclaré Nassourou Guiro, le chargé de communication du mouvement.

Tout en saluant la CENI et ses démembrements pour « la bonne tenue et à bonne date du scrutin »,   Claude Ouédraogo et ses camarades ont fait un clin d’œil à l’Union africaine, la CEDEAO, l’Union européenne pour leur pleine implication dans le processus électoral.

Colette DRABO

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