ActuBurkina
A la une Société

DROIT CIVIL ET POLITIQUE AU BURKINA : Les acteurs pour l’équité  

 

Le Comité national pour les droits civils et politiques organise un atelier de consultation nationale de la société civile du 5 au 6 avril 2016, en vue de l’élaboration d’un rapport  alternatif sur la mise en œuvre par le Burkina Faso du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP). L’objectif  dudit atelier est de former  et d’obtenir des acteurs de la Société civile la production d’un rapport qualitatif  sur les droits civils et politiques au Burkina.

 

L’atelier du Comité national des droits civils et politiques des 5 et 6 avril 2016 s’inscrit dans le cadre du partage d’informations et d’expériences entre acteurs de la défense des droits de l’Homme au Burkina. Selon le responsable du comité d’organisation, président du Centre d’information et de formation en matière des droits humains en Afrique (CIFDHA), Urbain Kiswend-Sida Yaméogo, cet atelier de consultation nationale entre dans le cadre du processus de revue de la mise en œuvre du PIDCP. Pour lui, ce  processus de revue est une opportunité unique de dialogue entre les acteurs des droits humains autour des enjeux et des problématiques importantes de droits humains en général. C’est pourquoi la société civile doit jouer, entre autres, le rôle de partenaire dans la mise en œuvre du PIDCP, de contrôle et de critique de l’action publique en vue de garantir l’effectivité des droits proclamés dans le PIDCP, a-t-il indiqué. Ainsi, selon Urbain K Yaméogo, le Comité national s’investit dans la préparation d’un rapport alternatif, avec le soutien et l’accompagnement du Centre des droits civils et politiques de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Pour son Coordinateur, André Kangni Afanou, étant donné que le Burkina doit soumettre en juillet 2016 son rapport sur les droits civils et politiques, il est important que la société civile fournisse des informations alternatives qui vont confirmer ou non les données de l’Etat en matière  de respect, de protection et de promotion des droits civils et politiques. Le président du Comité d’organisation de l’atelier a indiqué  que près de 35 organisations de la société civile (OSC)  ont été conviées à cet atelier. A l’entendre, le choix de ces OSC tient compte  de la diversité des thématiques qui seront abordées dans le sens des droits civils et politiques. Ces thématiques portent, entre autres, sur la mise œuvre de la politique nationale de Justice (2010-2019) et du Pacte national pour le renouveau de la Justice, la loi d’amnistie et la lutte contre l’impunité, les procédures en place et les mesures prises suite aux constatations du comité dans l’affaire Thomas Sankara. Pour un dialogue constant et proactif en faveur des droits humains, les représentants des institutions publiques comme les ministères concernés par les questions des droits humains et l’Assemblée nationale ont été associés à cet atelier, a-t-il conclu.

Salimata OUEDRAOGO (Stagiaire)

Articles similaires

VISITE DE TRAVAIL EN BELGIQUE : Roch Marc Christian Kaboré échange avec Élio Di Rupo

ActuBurkina

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : L’Université Ouaga II baptisée “Université Thomas Sankara”

ActuBurkina

Conduite de la Transition au Burkina Faso : Fin du séjour du Président en exercice de la CEDEAO

ActuBurkina

Laisser un Commentaire

ACTUBURKINA

GRATUIT
VOIR