Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a dressé le bilan de sa participation au double scrutin du 22 novembre 2020 à travers ses observateurs électoraux déployés sur toute l’étendue du territoire. Satisfait du travail abattu par ces derniers, l’institution dirigé par Mathias Tankoano, le président du CSC, leur a remis des attestations de reconnaissance hier 4 décembre 2020, à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie qui a connu la présence du ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Remis Fulgance Dandjinou.
Le Conseil supérieur de la communication (CSC), tout comme d’autres acteurs publics ou privés, s’est fortement engagé pour le bon déroulement du double scrutin du 22 novembre dernier. En effet, l’institution de Mathias Tankoano a marqué d’une pierre blanche sa participation à ces élections à travers non seulement sa supervision pour la signature du pacte de bonne conduite par les différents candidats en lice pour la présidentielle mais aussi de veiller au traitement équitable des messages des différents candidats. Sur ce point précis, ce sont 110 observateurs que le CSC a déployés sur toute l’étendue du territoire national pour rendre compte du déroulement du processus électoral. Après le scrutin, le président du CSC a dressé un bilan satisfaisant du travail abattu sur le terrain par l’ensemble des observateurs. Pour le président du CSC, ces jeunes ont chacun, accompli son devoir avec abnégation et patriotisme. « Nous saluons cet acte qui a contribué à ce que nous ayons des discours politiques apaisés », a-t-il indiqué. A l’en croire, les observateurs n’ont fait qu’apporter leur contribution pour l’édification de la nation. Ce déploiement, poursuit Mathias Tankoano, a permis à l’organe de régulation qu’est le CSC, d’assurer pleinement sa mission constitutionnelle qui est de veiller sur les discours politiques. « A travers le travail de ces jeunes filles et hommes, qui sont la plupart des étudiants, le CSC s’informait instantanément sur ce qui se disait dans les médias, dans des coins les reculés », a-t-il confié. De l’avis de Mathias Tankoano, ce fut une mission bien accomplie qui mérite d’être récompensée. « Il était important qu’après la fin de la mission de ces observateurs, que le CSC leur dise merci pour le travail accompli et recueillir leurs différentes propositions pour améliorer nos services pour les prochaines échéances », a confié M. Tankoano.
Si dans l’ensemble tout s’est bien déroulé dans la paix et la quiétude, le président du CSC a néanmoins regretté un fait. « Pour moi, s’il y a quelque chose qui n’a pas été respecté dans le pacte de bonne conduite, c’est bien le non-respect des mesures barrières », a-t-l déploré en lien avec une augmentation du nombre de cas de malades de la Covid-19. « Ces chiffres malheureusement viennent mettre à genoux tous les efforts consentis par le gouvernement », a-t-il regretté avant d’appeler à plus de vigilance afin que « nous puissions booster définitivement cette maladie ».
Didèdoua Franck ZINGUE