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DIALOGUE MAJORITE/ OPPOSITION : Front républicain déplore l’échec

Le Front républicain a animé une conférence de presse, le 8 octobre 2014 à Ouagadougou, après son Assemblée générale tenue ce même jour. Ses responsables ont exprimé, au cours de cette conférence, leur regret pour l’échec du dialogue inclusif initié par le président du Faso et ont annoncé l’adhésion de trois nouvelles formations politiques

L’échec du dialogue politique entre la Majorité présidentielle et l’Opposition politique, initié par le président Blaise Compaoré, a été déploré par le Front républicain. Il a, par ailleurs, décliné toute responsabilité liée à cet échec au cours d’une conférence de presse animée le 8 octobre dernier, à Ouagadougou. Face à cette situation, le Front Républicain, par la voix de Jocelyne Vokouma, a invité le président Blaise Compaoré à prendre « la décision qui sied pour garantir à notre pays la paix, la stabilité et la cohésion sociale ». Pour le Front républicain, le dialogue doit se poursuivre. Ils se disent toujours ouverts et disponibles au dialogue. Le dialogue, a indiqué le co-président, Hermann Yaméogo, ne doit pas être seulement une affaire de partis politiques, mais une affaire de toutes les autres composantes de la nation. Pour lui, l’échec du dialogue est lié au préalable posé par l’Opposition affiliée au Chef de file de l’Opposition politique (CFOP) qui « aurait dû positiver pour donner une chance au dialogue d’avancer. Au lieu de poser des préalables, elle aurait dû comme dans un match de football, poser des réserves qui n’empêchent pas le match de se poursuivre », a-t-il dit. Le point de vue de Me Herman Yaméogo est partagé par Assimi Kouanda, co-président du Front républicain. Pour lui, le Front républicain, n’a pas confondu et ne confond pas dialogue et conversation. « En parlant de la responsabilité de l’Opposition dans l’échec du dialogue, ils ne font qu’un constat et non une tentative de lui faire porter le chapeau », a-t-il laissé entendre avant d’indiquer que le référendum est maintenant d’actualité dans la mesure où il n’y a pas eu d’accord sur le point de la révision de l’article 37. Et de préciser : « En droit, le consensus le plus fort, le consensus le plus dynamique, c’est le consensus populaire. Le premier acte consensuel, c’est celui qui dérive de l’adoption d’une Constitution. C’est le peuple qui peut en abordant cette question, aboutir à un consensus soit en décidant oui, soit en décidant non. (…). Le consensus, nulle part, ne repose sur l’unanimité ». Le Front républicain a, par ailleurs, annoncé l’adhésion de trois nouveaux partis politiques. Il s’agit de l’Union des forces démocratiques du Burkina (UFDB), de l’Union pour le mouvement du peuple (UMP) et le Parti pour le renouveau national (PARENA).

Issa SIGUIRE

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