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Dialogue au Tchad: le comité d’organisation planche sur l’agenda et la liste des participants

Est-ce la dernière ligne droite pour la tenue du dialogue inclusif, prévu le 10 mai prochain malgré des voix de plus en plus nombreuses qui demandent son report pour éviter l’exclusion des mouvements politico-militaires qui négocient en ce moment avec le pouvoir de transition à Doha au Qatar ? Pour le comité d’organisation, il reste en tout cas le plus délicat à faire : déterminer l’agenda et la liste des participants.

Le comité technique d’organisation assure que tout sera fin prêt à la date annoncée, après avoir déposé tous les documents qui seront de base de discussions lors de ce dialogue, dont le coût est fixé à 2,8 milliards de francs CFA (près de 4,3 millions d’euros). Une enveloppe déjà sur le compte du comité d’organisation et qui va financer un conclave de 3 semaines avec la participation de 1 500 délégués et organisateurs. Reste maintenant le plus délicat.

Le comité technique d’organisation du dialogue inclusif en est aujourd’hui à une étape cruciale pour la réussite de ce conclave. Elle doit en fixer l’agenda et surtout, elle doit trouver une clé de répartition qui assure une juste représentation entre les différentes forces vives du Tchad, mais c’est le pouvoir de transition qui aura le dernier mot.

« Cette semaine, nous aurons une plénière pour permettre de mettre devant chaque catégorie de force vive un nombre et de pouvoir donc envoyer cette proposition au gouvernement, explique Armand Djegoltar, le président du comité technique. Après cela, le gouvernement aura son mot et en même temps, prendra un acte pour pouvoir confirmer la répartition des participants ou la répartition des quotas entre les catégories des forces vives. »

Au final, ce sont cinq thématiques qui feront l’objet des discussions lors de cette grande messe. Elles vont de la paix à la cohésion sociale en passant notamment par les réformes des institutions, mais une question au centre de toutes les polémiques dans le pays semble avoir été oubliée : celle de la transition. Armand Djegoltar préfère botter en touche.

« Le dialogue est souverain et c’est le dialogue qui adoptera son agenda. Donc les questions qui concernent le calendrier ou les institutions de la transition, nous estimons que ce sont des décisions pratiques et concrètes pour lesquelles les participants pourraient décider de les intégrer à l’ordre du jour et de les étudier. »

Quant à la participation des politico-militaires, le président du comité technique d’organisation de dialogue inclusif espère que les négociations de Doha vont aboutir à un accord avant la date du 10 mai prochain.

Source: RFI

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