Ceci est un commentaire du Journaliste-écrivain, Adama Ouédraogo dit Damiss suite à la vague de démissions au sein de l’ex-parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
Moins de deux mois après la chute du président Roch Marc Christian Kaboré, des cadres de son parti, le Mouvement du peuple pour le progrès(MPP), quittent le navire. Il n’est pas exclu que d’autres grosses pointures rendent le tablier les jours, semaines et mois à venir.
Aucun motif objectif n’est invoqué par les démissionnaires. On l’aura compris: cette race d’hommes de la scène politique ne peuvent pas survivre en dehors des arcanes du pouvoir. Ils vivent sur le dos de l’Etat.
Ils n’ont aucune conviction politique. Ils ne pensent qu’à eux-mêmes et ne visent que leurs intérêts personnels en utilisant une horde de suiveurs à qui ils jettent des miettes pendant qu’ils vivent dans un luxe insultant. Ils manipulent des jeunes désœuvrés, souvent des gens de bonne foi et parfois des intellectuels qui se mettent à plat ventre à leur service.
Tous ceux qui ont démissionné du MPP n’ont jamais été avec Roch par conviction. Ils l’accompagnaient juste pour faire du business politique. Demain, si les circonstances l’exigent, ils vont renier l’enfant de Tuiré.
Avant-hier, ils étaient nombreux à traiter Thomas Sankara de renégat. Hier, les mêmes, après avoir profité de son pouvoir, ont qualifié Blaise Compaoré de criminel. Aujourd’hui, ils commencent à abandonner le Rocco sans même attendre qu’il soit libre de ses mouvements.
Ainsi va la politique au pays des « Hommes intègres »
Adama Ouédraogo dit Damiss