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CRISE DANS LE SECTEUR DU TRANSPORT : les transporteurs, opérateurs économiques et chauffeurs du Burkina au Togo prônent le dialogue

L’Union des transporteurs, opérateurs économiques et chauffeurs du Burkina Faso au Togo (UTOECBFT) était en Assemblée générale le dimanche 17 janvier 2021 à Lomé. L’objet de cette AG était de se prononcer sur  la crise actuelle qui secoue le secteur des transports, notamment entre le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), la faitière des transporteurs au Burkina et d’autres faitières de la diaspora.

En effet, tout est parti d’un décret ministériel qui confie la gestion du fret au CBC. Mais depuis un moment, le CBC demanderait aux transporteurs de marchandises, de prendre leurs bons de commande et visas auprès de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (Otraf). Chose que l’Union des transporteurs, opérateurs économiques et chauffeurs du Burkina Faso au Togo réfute. En tant qu’association reconnue légalement et ayant les mêmes prérogatives, l’UTOECBFT estime que c’est de l’injustice.

Une vue des participants à l’AG

 

« Au début de la crise, nous avions appelé Adama Ouédraogo, le représentant du CBC à Lomé qui nous avait dit d’attendre jusqu’à l’ouverture du CBC qui était fermé entre temps. Il nous avait promis de prendre en compte nos suggestions et qu’il n’allait plus être question d’aller ni à l’OTRAF, ni à la faîtière pour chercher le bon de chargement. Le CBC qui a eu le bon du bureau de fret de Lomé, pourra venir directement chercher son bon de chargement. Nulle part dans l’arrêté, il n’a été question d’aller à la faîtière et à l’OTRAF pour prendre un visa, un cachet signé avant de revenir au CBC pour prendre le bon de chargement. Le fret a été remis entre les mains du CBC et c’est l’institution qui fait le partage. Maintenant, le CBC qui est habilité à nous délivrer les bons de chargement nous renvoie à une autre structure. Pourtant, il n’a jamais été question, dans l’arrêté,  qu’il faut aller prendre le visa d’une structure quelconque avant d’obtenir le bon de chargement », relate Alassane Guira, président de l’UTOECBFT.

Souleymane Ouédraogo, SG de l’UTOECBFT

A l’issue de cette AG, les opérateurs économiques et transporteurs du Burkina au Togo ont  souhaité que le gouvernement se penche sur la question le plus vite possible. Tout en prônant le dialogue, ils ont dit ne pas être prêts à se référer à d’autres associations pour de quelconques documents  dans le but d’avoir le bon de chargement alors que leur association est bel et bien reconnue par les autorités des deux pays depuis 2018. Il faut noter que depuis ce mercredi 20 janvier, le CBC a été refermé à nouveau par les chauffeurs de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB).

(Correspondance particulière)

 

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